La communauté Cadi, entendez, Cour d’appel divin, a organisé, dimanche 05 mai 2024, une séance de don de vivres et de repas aux personnes vivant dans l’indigence du quartier Aïtchédji. Nous sommes dans la commune d’Abomey-Calavi.
Ce jour-là, enfant, jeunes, adultes, etc, ont pris d’assaut le siège de la communauté Cadi à Aïtchédji. Là, les attendaient déjà, des repas à consommer soit sur place ou à emporter. Ils ont mangé, ils ont bu à satiété. Et comme bouquet, chacun est reparti avec un kit alimentaire composé de riz et du maïs. Tout ceci, dans une ambiance accommodante où d’innocents enfants soit orphelins, soit issus de parents indigents ont partagé avec la communauté Cadi, des instants d’extase faits de chants, de danses et de distribution de cookies. Ils étaient heureux et reconnaissants à l’égard notamment de celui qu’ils appellent désormais affectueusement ‘’papa’’, le Dr Tinikowa. C’est dire, qu’après le festival de bienfaisance organisé samedi 06 avril 2024, Dr Tinikowa Dognon et ses ‘’soldats’’ ont de nouveau fait parler leur cœur magnanime.
Après cette séance, la communauté Cadi va, par la suite, entamer ‘’sa visite d’or’’ à de veuves, affligés et handicapés de Aïtchédji. Des personnes vivant dans une véritable indigence, habitant dans des maisons de fortune, partageant parfois leur demeure avec des tas d’ordures. Le spectacle était triste à faire larmoyer. A ce niveau, chaque famille visitée a reçu une enveloppe financière, un kit alimentaire composé entre autres, de riz, maïs, pâte alimentaire, huile, sucre. Ceci, avec la même disponibilité de cœurs aimants et la promesse de revenir.
« J’ai voulu que vous vous rendiez compte de combien les gens souffrent … », a laissé entendre le Dr Tinikowa à ses partenaires. Selon sa relation, « ces différents dons entrent dans le cadre de l’opération, O-Jafs : Opération J’avais faim/J’avais soif …». Laquelle opération, explique-t-il, vise à nourrir, à vêtir, à abreuver des personnes qui vivent dans la précarité.
De quoi réjouir Oscar Justin Dah Ahossou, Conseiller local à Aïtchédji. Pour lui, Aïtchédji est béni d’avoir dans sa localité la Communauté Cadi. « Ce n’est pas pour la première fois…Tous les dimanches, la communauté partage des repas. Aujourd’hui, le responsable a voulu élargir, impacter un grand nombre ». Plus de 100 personnes, selon ses propos ont été prises en compte. Et, le couronnement, il y a des gens qui sont malades, paralysés mais à qui les repas et vivres alimentaires ont été envoyés.
Cyrience Fifonsi KOUGNANDE
