Les députés de la 9e législature ont poursuivi les audiences publiques dans le cadre de l’étude du projet de budget général de l’Etat, gestion 2024. Pour le compte du mercredi 15 novembre 2023, ils ont reçu le Conseil des investisseurs privés du Bénin, le Conseil national du Patronat, la chambre de commerce et d’industrie du Bénin, la chambre d’agriculture, la chambre des Métiers, l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB).  Ces entités ont présenté leurs observations et doléances.

 

L’ANCB a à nouveau défendu ses positions

« …ça a été un exercice très passionnant et très intéressant parce que nous avons, au nom de l’ANCB, présenté les doléances et observations des communes du Bénin sur le projet de loi des finances gestion 2024. Ça a été une occasion de présenter les différentes doléances pour permettre d’accroître les ressources propres des communes et demander à l’Etat d’augmenter les transferts de ressources aux communes. Nous avons échangé sur un certain nombre de points où nous avons demandé que l’Etat béninois puisse davantage accompagner les communes. Les députés ont été sensibles aux préoccupations de l’ANCB parce que ce sont des préoccupations qui concernent et qui ont un impact sérieux sur le développement de nos communautés. Ça a été une occasion pour l’ANCB de remercier le Gouvernement du Bénin pour les différents efforts consentis dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la Décentralisation. Comme vous le savez depuis le 1er avril 2022, nous sommes à l’acte 2 de la Décentralisation et cela induit beaucoup de dépenses pour l’Etat. La prise en charge des nouveaux acteurs que sont les Secrétaires exécutifs et les cadres techniques. Il y a également l’instauration des organes du conseil de Supervision et autres. Nous remercions le gouvernement pour tous les efforts consentis à ce niveau. Que ce soit les élus, les maires, les CA, les chefs de villages, chaque acteur est rémunéré par l’Etat central et c’est important. Nous sommes en plein dans une réforme et quand on parle de réforme, il y a toujours des difficultés et à chaque niveau de difficultés, nous essayons de dire nous l’ANCB, nous échangeons avec toutes les parties prenantes pour qu’on puisse trouver une solution pour le bonheur de nos populations parce que la réforme a pour objectif d’amorcer avec efficacité et efficience le développement des communes. C’est pour cela que la réforme a pour pilier principal la séparation des fonctions politiques de celles administratives et techniques. En temps normal ça doit marcher. L’homme étant ce qu’il est, dans la mise en œuvre, il y a des difficultés et des conflits qui sont liés à l’homme et non aux textes. C’est pourquoi à chaque moment l’ANCB, le ministère de la Décentralisation, le comité stratégique et tous les autres acteurs essaient de trouver le juste milieu pour faire avancer et atteindre nos objectifs… », a récapitulé à la presse Bio Sarako Tamou, maire de la commune de Banikoara.

Pour la chambre des métiers et de l’artisanat du Bénin, les députés ont promis jouer leur partition

« …Nous sommes venus au nom de la chambre des métiers et de l’artisanat pour représenter le secteur privé constitué des secteurs du commerce, de l’artisanat et de l’agriculture. Nous avons essayé de poser les problèmes que nous rencontrons notamment la question liée à la fiscalité adaptée à nos petites et moyennes entreprises, notamment les entreprises en charge de l’artisanat, revenir sur la question des 3% qui était intermédiaire entre 1 et 5 %. Sans oublier que la chambre des métiers a pu relever le grand défi de l’organisation du certificat de qualification aux métiers. », a déclaré Imorou Soufi Yanou, président de la chambre des métiers et de l’artisanat du Bénin.

 

Kola PAQUI

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