Après avoir savouré sa première victoire en phase finale de CAN, le Bénin a eu le bonheur de se trouver qualifié pour les huitièmes de finale, avant même d’avoir disputé son troisième match de poule. Parce que classé parmi les quatre meilleurs troisièmes de la compétition.
Malheureusement, le rêve de tenir tête aux Sénégal, à minima, a été anéanti malgré une première mi-temps un peu en trompe-l’œil.
UNE ABSENCE CRIARDE DE TALENTS
La différence de préparation et de formation intrinsèque a fini par faire la différence.
Le Sénégal a une pléthore de joueurs partis de centres de formation locaux comme Diambars, Génération Foot et autres. Tous ont été minutieusement et rationnellement préparés dès la base. Bien formés et formatés pour les hautes compétitions qu’ils ont raflées au niveau continental. Tout en faisant partie de la crème mondiale au niveau des compétitions de catégorie. Ce qui leur vaut d’être recrutés dans des clubs huppés, à travers toute l’Europe. Et tous y sont des titulaires confirmés ou en puissance.
En face, le Bénin a présenté une équipe dont les meilleurs joueurs évoluent dans des clubs de qualités moindres, dans des pays aux championnats exotiques.
REPENSER POUR MIEUX PANSER LE FOOTBALL BÉNINOIS
Gernot ROHR ne peut composer qu’avec des joueurs aux qualités douteuses pour les compétitions de l’envergure de la CAN. Pour manque abyssal de formation à la base.
Au moins, il a permis au Bénin d’obtenir sa première victoire en phase finale de la CAN.
En espérant que la prestation des Guépards soit meilleure face à l’Égypte, le plus important est de repenser l’organisation du football béninois. En se basant sur le programme foncier mis en place par la Direction Technique Nationale.
Mais ça, c’est une autre histoire sur laquelle tout le monde doit se pencher.
La Fbf en premier.
Béchir Mahamat
