L’édition 2025 du festival international des danses endogènes s’est déroulée à Zogbo Sato. Initié par le danseur professionnel Léon Houyè alias Sakpata Zogbo, cette manifestation a charrié sur la scène une panoplie de danseurs aussi riches en talents qu’en créativités. Du groupe Akonhoun Zokpodoté au groupe les archanges en passant par les supers anges Hwendo nan boua de Allade Koffi Adolphe, la scène du festival est animée et a brillé de mille feux. La danse est célébrée dans une grande dimension. Cette 13eme édition du festival, selon le promoteur Sakpata Zogbo, c’est une édition de maturité qui suit la droite ligne de la politique culturelle du gouvernement. « L’objectif de ce festival c’est de mettre sur orbite la culture et les arts du Bénin notamment la danse comme c’est prévu dans le Pag du gouvernement actuel » Souligne Léon Houyè, le promoteur du Fide avant de mettre un point d’honneur sur le fait que la dynamique doit continuer. En témoigne la forte présence de partisans du mouvement Romuald Wadagni.
Comptant une dizaine de troupes cette année, les populations de Cotonou ont vécu, comme il est de coutume lors de ce festival, un spectacle monumental de danses endogènes. Des Supers Anges Hwendo Nan Boua à Panto Star, Akouhoun Zokpé, le Groupe Satô de Ouidah, les Génies, aux Archanges du Bénin et les Énergies, le spectacle a été d’un autre niveau, prouvant la maturité de cet événement culturel majeur.
C’est tout simplement exceptionnel, ce que les populations de Cotonou ont vécu. Et, procédant à l’ouverture officielle de cette édition, Marcel Zounon, expert du patrimoine culturel immatériel, est revenu sur l’importance de financer les activités culturelles et, donc, la culture, afin qu’elle soit le levier du développement durable tant prôné par l’UNESCO. En somme, Sakpata Zogbo a réussi son pari, et le Festival International des Danses Endogènes (FIDE) inscrit une nouvelle fois son nom en lettres d’or dans les annales culturelles du Bénin.
Teddy G.
