Avis de recherche ! On part sur les traces d’un universitaire au même destin que Me Houngbédji ou encore Louis Vlavonou : diriger le parlement plus d’une fois. Seulement que depuis l’avènement de la rupture, après quelques rôles joués au sein de l’UP, l’universitaire est devenu une espèce politique en voie de disparition. Mathurin Coffi Nago, alias « Monsieur Pimpan » (oui, vous vous souvenez de lui ! Universitaire émérite, ministre du premier gouvernement Yayi, et surtout deux fois président de l’Assemblée nationale du Bénin. Deux fois ! Comme les vaccins : une dose, puis un rappel. Mais attention, ce n’était pas pour renforcer son immunité et son rôle de contrôle strict de l’action gouvernementale. Comme un train qui siffle, quand l’exécutif disait » pim « , le législatif devrait harmoniser avec le « pan »…Mathurin, c’est l’homme du concept, avec ce chef-d’œuvre lexical. Le fameux « pimpan ».
Mais voilà… depuis quelque temps, plus de nouvelles de Nago. Disparu des radars. Comme l’ex Ocbn devenue Bénin Rails qui a disparu avec ses trains et toutes les ferrailles. Les mauvaises langues disent que c’est entré dans le circuit du « gankpo-gblégblé « . Certains disent qu’il est en retraite d’observation. D’autres pensent qu’il prépare un retour. Surtout que son Bopa natal a un candidat fait ministre pour lui casser les couilles, il y a quelques années. Le Mono, son département a aussi un autre candidat. L’aigle d’Adjigo, de Ouèdèmè, de Tokpota et de Ladjifarani. Ce qui est sûr, le Professeur Nago devra sortir des bois pour se prononcer. On l’espère. Se trouve-t-il au bord de la plage à Akpakpa ? Ou au bord du lac Ahémé sur les terres noires ? Question à 16 F, le tarif du train entre Bohicon et Akiza, il y a des décennies.
Mais attention, ne pensons pas que Mathurin Coffi Nago a disparu pour de bon. C’est comme le wifi dans les zones rurales : on croit qu’il n’est plus là, et paf, il revient quand on s’y attend le moins. Peut-être qu’un jour, en pleine campagne électorale, on va l’apercevoir. « . Alors, pimpannement vôtre !







