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Les rencontres contemporaines de Cotonou: La première édition un véritable pari gagné pour Christel Gbaguidi (Le clap de fin donné)

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À la suite de l’édition zéro des rencontres contemporaines de Cotonou l’année dernière avec 50 artistes pour 13 espaces culturels et galeries et 4 performances de taille, cette année, ce grand rendez-vous, qui a duré du 12 au 26 juin, a pris d’autres couleurs pour le compte de son édition 2025, la première.  Un pas est fait de plus vers l’avant, « Des questions liées à nous-mêmes se sont posées et on a décidé de lancer un appel à candidatures pour accueillir des artistes en résidence.

Premier volet. Deuxième volet, on a décidé de mener des projets spéciaux avec des artistes que le commissariat a ciblés, et de les mettre dans des quartiers spécifiques de Cotonou, de Calavi, de Porto-Novo et de Ouidah. Je crois et je pense que depuis quelques jours, nous sommes en train de faire le tour des quartiers, et nous célébrons déjà les artistes. Mais le nœud, vous savez, un enfant ne grandit jamais loin de ses parents. Et je suis très heureux que, même dans le milieu artistique, j’ai retrouvé des parents propres à moi, propres à nous. Puisqu’aujourd’hui, on ne parle plus que du Bénin, on parle de plusieurs pays africains, plusieurs pays mondiaux. Donc, c’est pareil, nous avons décidé, manu militari, de leur rendre un hommage. Un hommage mérité, parce que depuis trois ans, ils nous ont pris sous le hasard, bombés de conseils, bombés de critiques, bombés d’orientations diverses, et ils voulaient le voir faire. Bon, on ne sait pas si on a encore fait, mais je voudrais, ensemble, qu’on puisse les célébrer ce soir, les applaudir. Je veux nommer Barthélémy Toguo, Charlie Daniela. Vous avez donné votre confiance tout de suite. Parce que je me rappelle bien, il y a trois ans, on avait envoyé les articles. Foufou a dit, lui ne bouge pas sept jours. Et on l’a respecté. Et depuis, je pense que vous croyez en nous. Et ce soir, ils sont à l’honneur. On parle de l’anecdote des grands. On a bien réfléchi. Le thème principal, c’est l’unicité. Et les rencontres contemporaines, c’est fait pour dialoguer entre les artistes. Comprendre la coopération. Nous parlons de marché de l’art, et nous sommes toujours inquiets de dire on ne vend pas, on ne vend pas, on ne travaille pas la construction de ce marché. C’est les autres qui proposent, et nous, nous accompagnons. Moi, j’ai dit non. La Galerie Art Vagabond a décidé, depuis bientôt six ans, de travailler à la construction d’un marché local dans le quartier Fidjrossè Akogbato avec un principe de base, vous pouvez faire une tontine et acheter une œuvre, ce n’est pas grave. On a la passion d’acheter. De vendre aussi. Mais l’objectif principal de notre galerie, ce n’est pas la vente, c’est plutôt l’école. Faire former, se faire former, ouvrir les voies. Avec l’accompagnement d’une carrière, d’un artiste, avec tous les processus que cela comporte. Avec le temps, vous avez le temps de circuler entre nos galeries. Je suis très heureux qu’aujourd’hui Art Vagabond est dans le même quartier avec deux galeries. La toute première galerie, l’ancienne base, aujourd’hui accueille les artistes que nous avons reçus en résidence et qui ont fait un travail magistral. Je voudrais nommer Christelle Adjété du Togo, la Queen Eben du Cameroun, Anne-Marie Aplogan du Bénin, Albert Traoré du Mali, Frictos du Bénin. On a bataillé tous ensemble ici à finaliser les actions » souligne Christelle Gbaguidi pour mettre un accent particulier sur les figures qui sont intervenues sur les Rcc.

TG

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