Le Bureau Exécutif National du Syntraco (Syndicat national des travailleurs de Contrelec) a annoncé, par voie de communiqué, la suspension du sit-in prévu pour le 28 avril 2025. Une décision prise à la suite d’une rencontre tenue le 22 avril avec le ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, rencontre au cours de laquelle l’autorité ministérielle a exprimé sa volonté de faire la lumière sur les nombreuses irrégularités dénoncées par le syndicat.
Lors de cet échange, jugé franc et constructif par les représentants syndicaux, le ministre a promis l’ouverture d’investigations internes et l’identification des responsabilités au sein de la direction de Contrelec. Le BEN/Syntraco, par la voix de son Secrétaire Général, Désiré K. Kassa, a salué cette implication personnelle du ministre, tout en exprimant sa reconnaissance à l’ensemble des soutiens reçus, notamment dans les moments de tensions croissantes entre les travailleurs et l’administration. Parmi les principales revendications portées par le Syntraco figurent la fin des affectations abusives, le respect du statut particulier des agents, la transparence dans la gestion des ressources humaines, la réintégration de certains travailleurs sanctionnés sans base légale, ainsi qu’un dialogue social plus respectueux et institutionnalisé. Le syndicat dénonce aussi des pratiques de management jugées autoritaires et contraires aux normes administratives. Malgré la suspension du mouvement, le SYNTRACO reste en alerte. Il prévient qu’en l’absence de réponses concrètes dans les délais raisonnables, il se verra dans l’obligation de relancer la mobilisation. Le syndicat tient l’administration centrale pour responsable de toute détérioration future du climat social au sein de Contrelec. « Seule la volonté politique sincère peut ramener un climat apaisé », conclut le communiqué du BEN/Syntraco.
M.M.