Joie et gaité, ce sont les sentiments que dégageaient les visages des centaines d’enfants qui se sont réunis dans l’enceinte de l’EPP Cadjèhoun dans la matinée de ce samedi 21 Décembre 2024. En effet, invités par le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben), plus de trois cents enfants béninois ont célébré la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, ce samedi 21 Décembre 2024.
Officiellement, célébrée le 20 novembre dernier comme à chaque année par la communauté internationale depuis 1989, année de la ratification de la Convention relative aux droits de l’enfant, la Journée Internationale des Droits de l’Enfant de cette année 2024 a été célébrée en différé ce samedi 21 Décembre 2024 par le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben). À l’Epp Cadjèhoun de Cotonou au Bénin ce samedi 21 Décembre 2024, le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) a réuni plus de trois cents enfants Issus de Terres Rouges et de Citoyens des Rues International (Foyer Sonangnon basé à Vodjè à Cotonou ; Centre résidentiel ; dortoir nuit filles ; dortoir nuit garçons ; Maison communautaire et l’équipe de sillonage) pour promouvoir à l’instar d’autres structures comme l’UNICEF – Fonds des Nations Unies pour l’enfance le respect des droits des enfants.
Au travers de diverses animations d’ateliers sportifs et communications et des remise de matériels sportifs (ballon, une paire de poteaux (petit camp), des maillots, raquettes de tennis avec des balles) aux centres spécialisés ainsi qu’à la distribution de cadeaux aux enfants en marge de la fête de Noël, le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) a semé la joie dans le cœur des enfants. À cette troisième édition de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) a fait découvrir aux enfants cinq disciplines sportives que sont l’Athlétisme, le Judo, le Badminton, la Gymnastique et la Lutte à travers des ateliers. Notons que l’atelier du Judo a été animé par l’olympien béninois Valentin Houinato. Pour ce dernier, il urge de donner dès le bas âge le goût de la discipline aux enfants et de multiplier de telle initiative. « Il y en a des enfants qui comprennent très vite. C’est pour ça qu’il y a beaucoup de journalistes qui me demandent pourquoi au Bénin il n’y a pas autant de judokas. Je pense que c’est un manque d’infrastructures parce que de ce que j’ai vu ce matin, il y a plein d’enfants de 6, 7, 8 ou 10 ans qui comprennent très vite les principes du jeu qui pourraient faire du judo au plus haut niveau. » a laissé entendre le représentant béninois aux derniers Jeux Olympiques de Paris 2024 en Judo, Valentin Houinato.
Remarquons qu’outre les cinq disciplines sportives, les enfants ont été au contact du Break Dance, un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par les mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol. L’enseignement des valeurs olympiques ainsi que la peinture et l’éducation olympique ont fait aussi objets d’activité à ce rendez-vous de la célébration des enfants. D’ailleurs pour le Secrétaire Général du Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben), Fernando Hessou, l’enfance est le primitif de tout être. « L’enfant est le père de l’homme contrairement à ce que les gens disent comme quoi l’enfant est l’avenir. Non, il faut dire que l’enfant est le père de l’homme et en parlant comme ça chaque homme doit se sentir responsable de la promotion de tout ce qui à trait à l’enfant. Nous avons décidé de célébrer les enfants et nous allons continuer à célébrer les enfants comme les structures au plan international le font comme le CIO le recommande. » a-t-il précisé.
À cette fête de la célébration des enfants Guillaume Léa, Vice-présidente ; Esther Odjo Agboton, Trésorière générale ainsi que Gloria Koussihouèdé, Cheffe Projet toutes membres du Cnos-Ben ont honoré de leurs présences. Les responsables des deux structures partenaires du Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) dans le déroulement de cette activité n’ont pas manqué de marquer leurs gratitudes au président Julien Minavoa et son équipe. « Nous nous occupons des enfants de rues et de vulnérabilité. La plupart de ces enfants, ce sont des enfants dont les droits ne sont pas respectés, ni valorisés encore moins promis. Une journée où leurs droits sont valorisés et promus suscite l’intérêt de notre association. Ça fait trois ans que nous sommes avec le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) dans cette aventure. Au bilan, nous sommes satisfaits de cette collaboration. Ces enfants de même que leurs droits ne sont pas valorisés, ce sont des enfants qui sont émotionnellement brisés. Étant émotionnellement brisés, les amener dans une situation où ils font des découvertes de valeurs olympiques, ça leurs permet de reconstruire en eux la confiance en soi et ils sont par voie de conséquence de plus en plus épanouis. » a déclaré King Bantia, Directeur national intérimaire et Responsable de l’équipe Sillonage des Terres Rouges. Hypolite Oussou Hounton, Éducateur – Animateur au niveau de l’association Citoyens des rues internationales abonde dans le même sens. « Les jeux éveillent l’enfant. L’enfant a besoin des jeux pour son épanouissement intellectuel et pour être un homme à part entière. Nous sommes satisfaits de notre collaboration avec le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) et souhaitons que ça continue. Par ailleurs, le sport est la première clé du développement et le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) a vu juste en initiant cette activité au profit de ces enfants en situation de vulnérabilité. » a signifié Hypolite Oussou Hounton.
Jeraud LANGANFIN GLELE
