Dans l’optique de contribuer au renforcement de la cybersécurité en Afrique en vue de l’amélioration des performances des équipes CSIRT du continent, le Forum sur la gouvernance de l’internet (FIG) en partenariat avec Open CSIRT fondation, l’ASIN, le Wacren mobilise une dizaine de compétences africaines autour d’une formation en Security incident management maturity Model (SIM 3). La formation se déroule depuis ce lundi 14 octobre 2024 à Cotonou…
Initiée par le Forum sur la gouvernance de l’internet (FIG) avec le concours de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin) et Wacren (Réseau d’éducation qui interconnecte les réseaux nationaux d’éducation dans l’Afrique de l’Ouest et du centre), la présente formation est conduite par l’Open CSIRT Foundation. Notons que le SIM 3 se veut un référentiel pour évaluer le niveau de maturité des CSIRT sur des critères objectifs. 11 membres d’équipes de sécurité dont cinq y sont conviés. Apporter une contribution au renforcement de la cybersécurité en Afrique par l’amélioration des performances des équipes CSIRT en Afrique. Tel est l’objectif visé à travers la présente initiative qui mobilise des participants venus des pays comme le Kenya, la Gambie, la Sierra Leone et le Togo. Selon Roland Ayikpé, représentant du directeur de l’Asin, cette formation va permettre d’évaluer le niveau de maturité des participants et de le renforcer. Quant à Jacques Houngbo, membre du FIG, il a fait savoir qu’au regard du défi de digitalisation des économies, les défis de sécurité se révèlent être une préoccupation majeure. Ceci justifie d’ailleurs la mise en place des équipes de sécurité au niveau de plusieurs structures qui essaient d’accompagner les entreprises, les administrations, et même les citoyens dans des situations difficiles lorsqu’ils ont des cas de cybersécurité dans leur système. D’où la nécessité de doter ces équipes d’outils solides et fiables pour piloter leurs activités efficacement. Le SIM 3 se révèle être un outil. A l’en croire, le Sim 3 est un référentiel que permet d’évaluer la maturité des équipes de réponse aux incidents de sécurité et de les guider vers des pratiques toujours plus robustes et efficaces. Ainsi, la présente formation permettra aux participants d’approfondir leurs connaissances, de renforcer leurs compétences et, surtout, d’obtenir une certification qui reflète l’engagement et l’expertise dont ils font preuve dans leur domaine. Se réjouissant de la présence de béninois à la formation, Jacques Houngbo estime que les cinq experts vont aider « au renforcement des équipes de sécurité à divers niveaux que ce soit à l’université, que ce soit le secteur associatif, que ce soit au niveau de l’administration publique ». Pour Koudousse Ouattara, membre du Wacren, basé au Burkina Faso, la formation permettra de créer une équipe de cybersécurité au sein du Wacren et d’aider aussi les différents réseaux nationaux de différents pays à créer leurs équipes de sécurité. Une initiative saluée par tous.
A.B
