La dépigmentation prend de l’ampleur en Afrique noire. Depuis quelques années déjà, la peau noire est devenue très rare. Alors que changer sa peau conduit généralement à de nombreuses conséquences. Quelles sont les précautions à prendre pour la lutte contre la dépigmentation ?
La Dépigmentation Cutanée Volontaire (DCV) est une pratique par laquelle une personne de sa propre initiative s’emploie à diminuer la pigmentation physiologique de sa peau. Cette pratique est répandue au sein des populations noires d’Afrique subsaharienne, notamment chez les femmes. En effet, la dépigmentation comme son nom l’indique, est une décoloration provoquée de la peau par une dermatose ou en rapport avec une maladie générale.
Les causes de la dépigmentation
Une étude a montré qu’au Sénégal, les femmes se dépigmentent volontairement pour des raisons personnelles. D’autres pour éliminer les acnés du visage (6%) d’où l’automédication (16%) et les unes pour une fête familiale ou religieuse (8%), par l’influence des proches (5%). Au Bénin, cette pratique prend de l’ampleur pour les mêmes raisons. Cependant la principale est celle ayant rapport à l’homme. Les jeunes femmes, pour attirer les hommes et se faire désirer.
Les conséquences liées à la dépigmentation
La dépigmentation peut avoir des effets néfastes comme, les problèmes de peau, des risques de développer des cancers ou des maladies cardiovasculaires. Ces risques ne touchent pas seulement les adultes. Ils touchent un public de plus en plus jeune.
Les maladies liées à cela sont des maladies de peau (infections, acnés, atrophie, vergetures, trouble de pigmentation), risque accru: diabète, hypertension artérielle, complications rénales et neurologiques.
Les solutions pour lutter contre la dépigmentation
Afin d’éradiquer cette pratique, la prévention à travers la sensibilisation semble être la meilleure solution. Des mesures doivent être prises pour informer les populations sur les dangers de la dépigmentation.
Des résultats ont montré que l’utilisation des produits de dépigmentation cutanée chez les femmes est un problème préoccupant de santé publique et de grande ampleur. Des interventions intégrées de communication pour un changement doivent être entreprises.
Jolidon Houkpatin (Stag)
