Les responsables en charge de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz) ont présenté, vendredi 24 novembre à la presse, les avancées et perspectives de son évolution. Entre autres sujets mis en lumière, son impact sur l’économie béninoise.

 

Tel un moteur diesel, la Gdiz prend progressivement son envol. Après plusieurs mois de fonctionnement, l’état d’avancement de la Zone convainc. Ayant comme leitmotiv la transformation industrielle des matières premières, les avancées notoires présentées par la Zone induit également sur la chaîne économique du pays ainsi que ses corollaires. Compte tenu des qualités d’investissement, Laurent Gangbès, Directeur général de l’Agence de promotion des investissements et de l’exportation (Apiex), en présentant les régimes d’investissement à la Gdiz, évoque deux types. Celui intra communautaire qui vise le marché Cedeao. Quant au régime extra communautaire, il se concentre, à entendre le Directeur général, sur les marchés hors de cette Communauté économique. Si le premier régime présente d’après lui trois avantages tels que l’exonération des droits de douanes, de quinze ans d’impôts sur société et l’exonération des droits de douanes sur les produits, le deuxième donne deux avantages aux entreprises à savoir : l’exonération des droits de douanes sur les équipements et des impôts sur société allant jusqu’à 17 ans. Autrement, l’idée du gouvernement, d’après Laurent Gangbès, c’est d’attirer les investisseurs. « L’Etat ne perd rien mais gagne emplois, montée en compétence des jeunes, injection de milliards dans l’économie », a-t-il relevé.

Parlant ainsi de l’impact économique de la Zone, Létondji Béhéton, Directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin) évoque une augmentation des exportations de 5 à 10 milliards de dollars Us d’ici dix ans, une augmentation du Pib de 4 à 7 milliards de dollars Us d’ici 2030 et celle de la production manufacturée du pays à 500%. Quant au nombre d’emplois générés, il parle de 10.000 dans le secteur de la transformation de la noix de cajou, du karité, de l’ananas, du soja, etc. ; de 20.000 emplois prévus dans le secteur de la filiacture, du tissage de coton et la confection de vêtements. D’ici fin 2023, 15.000 emplois sont prévus, dit-il. D’ici 2030, la Gdiz générera, toujours à l’entendre, 300.000 empois, pour le bonheur des béninois.

J.G

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