Après les deux premiers stages certificatifs initiés par le  Comité exécutif de la Fédération béninoise  de taekwondo (Fbtae) au profit des aspirants de la ceinture noire premier Dan au septième Dan en vue de renforcer leurs capacités physiques et techniques, il a  été organisé dimanche, 10 décembre 2023, l’examen national de ceinture noire du premier au cinquième Dan. Mais avant, il a été tenu le dernier stage de revue. Occasion pour le Grand Maître Pierre Ogoudjobi de rappeler les bonnes habitudes aux participants.

 

En prélude à ce grand rendez-vous, les différents candidats ont pris part du 8 au 9 décembre au troisième et dernier stage certificatif de la série annoncée pour le compte de l’examen qui a eu lieu, 24 heures après. Une nouvelle occasion donnée aux pratiquants pour faire les réajustements nécessaires avant l’étape de l’évaluation du dimanche 10 décembre. Un moment inoubliable et une source de motivation pour les aspirants qui ont eu l’occasion de travailler avec le Maître Pierre Ogoudjobi, le père du taekwondo béninois.

«C’est un moment d’apprentissage et c’est l’objectif du stage qu’on fait avant le jour de l’examen. J’ai confiance et je sais que je vais donner le meilleur de moi-même et avec cette opportunité de travailler avec le Grand Maître, c’est encore un honneur et ça rassure encore plus», a confié Clémel Hountonmagnon, aspirante au grade supérieur en taekwondo. Pour Luc Aurélien Houéto, aspirant 5e Dan, le moral est au bon fixe et renforcé par ce troisième stage qui a commencé depuis samedi. «Nous avions été divisés en atelier notamment celui des 1er au 3e Dan puis celui de plus de 3e Dan. Ceci nous a permis de perfectionner les techniques de base. Et ça nous assure que chacun est prêt pour l’examen», dit-il avant d’ajouter que le stage a été rehaussé par la présence du Grand Maître Ogoudjobi qui, à 84 ans, travaille plus que les enfants de 20 ans. «Nous sommes au 3e et dernier stage avant l’examen. Et ce dernier jour de stage est pour un bilan. C’est comme un examen blanc en mettant des épreuves qu’ils auront à subir pour qu’ils se préparent. Ils auront à accéder à la méthode des techniques et mouvement», dira Raymond Odjo, Directeur du stage. Il dit être satisfait et a une lueur d’espoir pour l’examen et pour le taekwondo béninois.

«C’est un grand jour pour nous aujourd’hui pour célébrer l’art martial», a introduit dans son mot d’ouverture, le président de la Fbtae Victorien Kougblénou. Pour lui, le premier engagement du pratiquant est son don de soi pour l’art martial. C’est pourquoi il se réjoui de la forte mobilisation et dit combien le Comité exécutif de la Fbtae est heureuse de savoir que les réformes entreprises pour le développement, le déploiement, le rayonnement de l’art martial sur le territoire national et au-delà de nos frontières sont internalisées et mises en pratique par la communauté. Il rassure le Grand Maître Ogoudjobi et lui demande d’avoir le sentiment de fierté de mission accomplie. Rappelons que cet examen national est préparatif de celui international auquel devront prendre part certains pratiquants béninois.

 

A.F.S.

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