Contrairement aux autorités sportives, la Fédération béninoise de scrabble (FéBéSc) a véritablement honoré son champion du monde de scrabble classique, François Xavier Adjovi. Après un accueil dès son retour, la FéBéSc a organisé un tournoi  en son honneur qu’il apprécie d’ailleurs. Le père des trophées n’a pas manqué de donner son ressenti sur le vainqueur de la compétition, Hermann Noumonvi.

 

Comment on se sent quand on organise un tournoi en son nom ?

«Avec ce tournoi d’accueil, ça fait vraiment plaisir de rester à la touche et de voir les amis jouer, de parler un peu dans le jeu pour relever quelques insuffisances, et à la fin, de féliciter les scrabbleurs. C’est une joie qui nous anime et ça me plait désormais d’organiser ce genre de tournoi. C’est bon d’être champion aussi.»

Justement, c’est un jeune scrabbleur qui a été sacré dudit tournoi. Est-ce à dire que la relève est en train d’être assurée ?

« C’est un tournoi. On peut le dire. Le « petit » (Hermann Noumonvi) est en train d’évaluer. J’ai moi-même suivi un court. Il y avait une petite conjugaison «Dotames». Le verbe doter qui devrait être conjugué et qui ne passait pas. Mais il s’est appuyé sur un « i » de Italique pour faire Mastoide. C’était vraiment un coup de génie parce que le « i » était caché selon la configuration de la grille. Ça veut dire qu’il est vraiment en train d’évoluer. Il est prometteur et je crois que c’est ça qui lui a permis cette victoire. Face à un adversaire (Hervé Boni) en finale, il n’avait pas beaucoup de chance. Et pourtant, il a fait le jeu. Il s’est bien illustré.

Un conseil…

Il a de l’avenir. Techniquement, il est bon. Donc, il suffira de corser un peu son vocabulaire pour que l’année prochaine, pour les championnats d’Afrique à Abidjan, qu’il créé l’exploit pour nous.

A.F.S.

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