La Galerie Zato interluxe située dans la haie vive à Cotonou accueille depuis vendredi 5 décembre 2025 le vernissage exposition de deux artistes aux imaginations exceptionnelles. Nuit balnéaire et Toni Onibolu, à travers la photographie pour l’un et une installation pour l’autre, ont voulu faire voyager les amoureux des arts visuels dans les méandres de la mémoire des beaux vieux temps. Placée sous le thème << La restitution et après?>> Cette exposition qui va resté jusqu’au 17 janvier 2026, prospecte l’épineuse question de la restitution des patrimoines matériel et immatériel.
Et partant de ce principe, on peut retenir que l’accent est surtout mis sur le pan de patrimoine immatériel. Puisque selon les artistes, pour une Afrique dévasté par les sombres histoire de la colonisation et de l’esclavagisme et qui est encore en proie au néocolonialisme, quel est le type de restitution qui viendra compenser de façon réelle et concrète le gros vide qui saute à l’oeil à l’issu de ce passé lugubre? Un véritable questionnement qui relance encore le débat sur la posture du continent Africain dans le concert des nations surtout dans un contexte où le vaste marché mondial a besoin de vrai acteurs pétri de capacité pour l’animer. Pour Echeria Esekié, la curatrice de cette exposition dénommé »heritage… mémoire en mouvement ? » présente et laisse découvrir deux artistes très uniques dans leur démarche artistique. C’est une exposition qui explore l’héritage dans sa pluralité sur la question de la restitution et de la réparation de la mémoire. <<On nous parle beaucoup de ce qu’on nous a volé de façon matérielle mais sur cette exposition je m’intéresse à ce que l’Afrique à perdu au plan immatériel>> mentionner la curatrice pour situer clairement le point d’ancrage de l’exposition.
Teddy GANDIGBE
