Donnez une échelle au chroniqueur pour monter sur la colline. Il en a besoin, en effet, pour voir ce que devient Edgard Alia. On dit du patron de « Humanité Bénin » qu’il est toujours actif au Bénin, principalement à travers son ONG basée à Cotonou. Vrai ou faux ? Les investigations entreprises récemment, n’ont pas permis d’en avoir le cœur net.
Toujours est-il que son bâtiment situé à l’époque au marché de Midombo dans le troisième arrondissement de Cotonou, a disparu depuis. D’ailleurs le marché est devenu un bâtiment très moderne. Mais zut ! Pourquoi évoquer un marché quand on sait que l’homme Alia, a été le ministre de tutelle de la Sogema…Edgar Charlemagne Alia a quitté entretemps le social, pour embrasser la politique. Candidat à la présidentielle, il est devenu par la suite, Ministre du Président Boni Yayi. Assis à l’intérieur du ministère, il a voulu voir ce qui se passe au loin et a bien voulu s’offrir une échelle. Un parti ou une alliance qui rappelle son nom Alia. On l’a vu, pas en bon termes avec son frère du village à l’époque. Mais que devient le béninois et français, diplômé en expertise immobilière, ancien ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement de Boni Yayi, ancien député de la 9ᵉ circonscription électorale, membre de la coalition Union fait la Nation. Serait-il reparti en France où il avait milité au sein du RPR à Seine-Saint-Denis ? On se le demande.
Et si vous le rencontriez par hasard, dites-lui que les pauvres ont encore besoin de lui, de ses actions humanitaires. Gbessoké est là, Sweed-Bénin aussi. Mais, il manque sa présence dans le hautement social de ces dernières années.
Alors, dites-nous où il se trouve, notre Edgard Charlemagne ? Sa boutade nous manque également. Il aurait confié à un journaliste : « On dit de moi, que je suis gonflé. Mais non, c’est parce que je suis élancé et que je me courbe légèrement pour marcher. Je ne crâne pas ».
Sacré Alia de l’Echelle. On te veut encore dans l’arène !
Marie-Ange SEDOLO
