Entreprise depuis quelques jours, la tournée de vulgarisation de la révision de la Constitution s’est poursuivie hier, mercredi 26 novembre 2025 dans le 8e arrondissement de Cotonou. Là, la délégation conduite par le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a pris rendez-vous avec les populations des 7e, 8e, 9e et 10e arrondissement de Cotonou.
L’exercice est le même partout, expliquer les nouvelles réformes introduites dans la Constitution et leur impact sur le développement amorcé par le régime de la Rupture, afin de mettre fin aux intoxications. Après le mot de bienvenue du chef de terre, le maire Luc Sètondji Atrokpo, l’honneur est revenu à la ministre conseillère Sèdami Mèdégan Fagla de prendre la parole. Elle a énuméré les avantages de la première révision de la Constitution que sont la place donnée aux femmes au Parlement, les élections générales, la chefferie traditionnelle, etc. Pour elle, la dernière révision comporte aussi plusieurs avantages qui méritent d’être portées à la connaissance des populations. Le député Orden Alladatin a rappelé les difficultés de gestion de Talon, de la fermeture des frontières d’avec le Nigéria, à la COVID-19 qui ont fait trainer l’amorce du développement. C’est tirant leçon de tout ça que le chef de l’Etat a voulu, avant de partir, créer plus de marge de manœuvre pour les prochains dirigeants, laisse-t-il entendre. Pour lui, la Constitution même révisée a renforcé la disposition qui stipule que nul de sa vie ne peut faire plus de deux mandats. La critique gouvernementale n’est pas interdite mais il faut faire désormais une critique constructive. Avec le Sénat, il s’agira de veiller à ce que la démocratie donne à manger trois fois par jour. Tous les mandats sont alignés sur 7 ans, renouvelable une fois pour le président.
Faisant partie de la délégation, les députés démissionnaires LD ont justifié leur choix, celui d’agir aux côtés du pouvoir pour l’aboutissement heureux de leurs doléances. Parole a été ensuite donnée aux populations pour des questions d’éclaircissement. Le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji a donné les réponses apaisantes. Après le passage du Ministre Raphaël Akotègnon, le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané a mis fin aux échanges en invitant les populations à retenir que le seul sens à donner à la révision du 15 novembre 2025, c’est donner au président qui sera élu les moyens et le temps pour développer davantage le Bénin.
Bertrand HOUANHO



