20 députés actuels ne sont pas reconduits sur les listes de l’Union progressiste le Renouveau (Up-R) et du Bloc Républicain (BR). Alors que dans le lot, certains peuvent se targuer d’avoir été déjà député, avant l’avènement de la Rupture pour certains, sous le Parlement monocolore de la 8e législature pour d’autres, la plupart ont fait leur baptême de feux seulement en 2023. Ils sont au nombre de 15, élus députés pour trois ans en 2023, un mandat de transition. Ils n’auront pas la chance de faire une deuxième expérience parlementaire sous le régime de la Rupture, alors même que le mandat passe à 7 ans. Pourtant, ils ont accordé leurs voix pour permettre la révision de la Constitution. Mais alors même que cette révision rallonge à 7 ans le mandat du député, leurs noms ne seront pas sur les listes des partis Up-R et BR pour les législatives de 2026.
Depuis que les listes ont été publiées et qu’ils ont constaté que leurs noms n’y figurent pas, ils doivent regretter d’avoir voté pour cette révision. Surtout qu’avec leur nombre (15), ils pouvaient faire échec à la révision de la Constitution. De deux choses l’une : soit, ils ne savaient pas que la révision votée, ils ne seraient pas sur la liste pour les Législatives, soit, ils le savaient mais avaient choisi de voter la révision pour des raisons qui leur sont propres. Mais cette dernière hypothèse est la plus invraisemblable d’autant plus que dans le lot, il y en a qui avaient voté contre la révision de 2024, la proposition de Assan Séibou. Pour certains, c’est le péché qu’ils auraient commis et qui, aujourd’hui, les rattrape. Sachant cela, aucun chef de parti ou aucun président, qui veut obtenir le vote d’une révision constitutionnelle, ne prendra le risque de dire à des députés qu’ils ne seront pas sur la liste alors qu’ils comptent sur leur vote. La thèse la plus probable donc, c’est qu’ils ont été bluffés. Une fois l’objectif atteint, c’est-à-dire leur vote obtenu, leurs noms peuvent être rayés de la liste. Mais il se peut aussi qu’on leur promette autre chose. Mais quoi, au point qu’ils acceptent ne pas être député pour 7 ans ?
Ces députés qui ont fait un mandat de transition sous la Rupture
Up-R
Victor Topanou
Edmonde Fonton
Kpochan Natacha
Béhanzin Yenakponhami Edouard
Apithy Jean-Claude Sèdozan
Aikoele Agoï Rogatienne
Lazare Sèhouéto
Dossou Codjo Louis
Charlemagne Honfo
BR
Charles Toko
M’Po N’Tia Théophile
Agongbonon Dossa Lambert
Glegbeto Denis
Séibou Abdoul Malick




