La cinématographie béninoise connait une avancée notable. »3 Cold Deshes » est la toute nouvelle production qui vient enrichir les cinémathèques au Bénin. Un long métrage d’environ 2 heures d’horloge qui retrace l’histoire de trois jeunes filles en proie à l’exploitation sexuelle, avec à la clé la vengeance qui s’enchevêtre à l’émotion vive, la mélancolie et mélodrame bien assaisonné. Ledit film, presque entièrement joué, par des acteurs béninois est annoncé, à l’occasion d’une conférence de presse, tenue mercredi 19 novembre 2025 à l’Adac, pour être visualisé en avant-première sur les écrans au Bénin, le 23 novembre 2025 au Palais des congrès de Cotonou.
»3 Cold Deshes » c’est un film, un thriller, un film d’action, un film plein d’effets spéciaux qui est une vraie histoire. C’est l’histoire de trois jeunes filles qui ont vu leur vie arrachée, leur jeunesse arrachée par les prédateurs qui sont leurs proches, la famille. Il y a une qui a été vendue par son pasteur, les deux autres par leur oncle. Alors, c’est une histoire qui est remplie de tristesse, aussi de la vengeance parce que ces trois filles ne se sont pas laissées vaincre par leur passé. Ce film a pour auteur Assaf Oluseyi, un réalisateur nigérian qui a eu beaucoup de casquettes, beaucoup de sujets en production, en réalisation. Ce film a été produit en fait dans trois, quatre pays, notamment le Nigéria, le Bénin, en grande partie, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie.
Ce film a été produit au Bénin parce que le paysage du Bénin présente quelque chose de Futuriste, quelque chose d’esthétique. On a choisi le Bénin aussi parce que je vois aujourd’hui que le Bénin est une plateforme tournante du cinéma et de la culture, aujourd’hui en Afrique de l’Ouest, en matière du tourisme aussi, également. Nous avons aussi choisi le Bénin parce que c’est l’un des pays très ouverts aujourd’hui à accueillir les étrangers à cause de nos infrastructures modernes.
Alors ce film aussi, en tant que plus grand film panafricain, a regroupé beaucoup de talents, beaucoup de grands talents de l’Afrique de l’Ouest. On a des acteurs du Nigéria, on a des acteurs du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Gabon, regroupés les anglophones, les francophones. Et ce qui est, quand vous regardez le film, il y a les anglophones qui parlent l’anglais directement et il y a les francophones qui parlent le français.
Alors, le film a fait un long chemin. La production, c’est une grande production qui a duré plus de trois ans. Après cela, la post-production, etc.
La sortie du film a été lancée à Londres le 6 octobre passé. Voilà, la salle était pleine. L’enthousiasme, le retour, les critiques de ce film, c’était énorme.
Notre deuxième avant-première, c’était le Nigéria, qui était le 6 novembre. Et celui de Bénin s’est rassuré le 23 novembre au Palais des Congrès, le dimanche prochain. Alors, le film continue son chemin à Abidjan le 27 novembre et Dakar le 29 novembre.
Je ne sais pas s’il y a encore des rajouts, mais ce que je vous dis, ce film, ce n’est pas comme autre. Ça va vous émerveiller, l’histoire, la vengeance, l’amour. Il y a beaucoup de choses qui font ce film vraiment quelque chose à aller regarder.
Alors, ce film aussi représente ce que l’Afrique peut offrir aux autres. Ce film représente beaucoup de choses. Comment nous pouvons ensemble travailler en tant qu’Africains?
C’est l’opportunité de regarder ce film le dimanche prochain au Palais des Congrès et vous-même vous appréciez. Nous avions aussi ce projet également les producteurs exécutifs. L’un des producteurs exécutifs les plus connus, c’est Burnaboy.
Burnaboy, il a investi dans le film, il nous a poussé jusqu’au bout pour la production. On a également autre producteur exécutif, il y en a un qui est là, c’est Michael du Pays-Bas. Ici, nous voyons aussi plusieurs acteurs béninois qui ont aussi joué leurs partitions dans le film.
Il y a Aldo qui est là, qui a joué le rôle de Général Banda dans le film, le trafiquant. On a Suru Gowoéke qui a joué aussi la petite d’une des actrices principales. C’est à cet âge qu’ils les ont trafiquées à Makori.
Ils sont trois, l’une du Nigéria, l’une du Bénin et l’autre du Burkina Faso. Suru Gowoéke est né à Ganvié l’histoire commence à Ganvié. Vous verrez que dans le film, vous verrez Granvié Porte-Novo, Grand Popo.
Au fait, quand tu regardes le film, j’étais dans la salle à Londres, je regardais le film, j’ai dit mais c’est un film béninois en fait. La partie tournée au Nigéria, il n’y a rien qui montre que c’est le Nigéria. On a même organisé un festival de Vodun authentique pour ce film parce qu’elle est née dans une famille qui pratique le culte Vodun » souligne les conférenciers pour mettre un point d’honneur sur le travail abattu en marge de la réalisation de ce film.
Teddy GANDIGBE
