Ils sont un certain nombre, anciens et actuels députés, candidats à la députation, qui ne seront pas sur la ligne de départ. Que cela soit dans la 2e, 6e, 8e, 9e, 20e, 24e circonscription électorale et autres, des noms, pas des moindres, sont cités. Certains cumulent deux mandats sous la Rupture, d’autres un seul. C’est le cas du député de la 9e circonscription électorale, Eustache Akpovi qui, 12 ans après avoir mis les pieds au Parlement, y est retourné en 2019 et en 2023 sous la bannière du Bloc Républicain (BR). Tout comme lui, d’autres n’auront pas la chance de retourner au Parlement.
Mais là où le bât blesse, certains présentent la situation comme une volonté personnelle. Ils tendent à faire passer leur non-positionnement sur la liste de leur parti comme une envie de laisser la place aux jeunes méritants. Ce qui ne serait pas tout à fait exact. La preuve, le député Eustache Akpovi a clairement signifié dans un message que la décision est prise par sa famille politique, le Bloc Républicain. Ce n’est donc pas de son propre chef qu’il renonce à la députation. Parmi les noms qui circulent, il y en a qui sont députés pour la première fois. Ceux-là n’ont certainement pas choisi de laisser la place à la nouvelle génération, surtout maintenant que le mandat du député passe de 5 à 7 ans renouvelables à volonté, au lieu de 5 ans renouvelables deux fois dans la Constitution révisée de 2019. D’où la thèse d’une décision « imposée ». Dès lors, on peut se demander pourquoi ce sont ces députés qui sont ciblés ? Pourquoi eux et pas d’autres qui cumulent bien plus de mandats ? Ont-ils fait quelque chose, tenir des positions qui les rattrapent aujourd’hui ? A l’annonce des noms des députés out pour les législatives de 2026, la thèse d’une « décision volontaire « , comme certains veulent le faire croire, a du mal à passer dans l’opinion.
M.M
