Invité de l’émission Déballage sur Daabaaru TV, le Dr Ilyass Sina Dounhouirou, conseiller technique au ministère de l’Economie et des finances, a offert un témoignage rare et détaillé sur la méthode de travail et la personnalité du ministre Romuald Wadagni. Derrière la fonction, il a dévoilé le visage d’un responsable public animé par l’exigence, le sens de l’intérêt général et un engagement profond en faveur de la jeunesse.

Sociologue du développement, universitaire et maître de conférences du Cames, Dr Ilyass Sina Dounhouirou, conseiller technique au ministère de l’Economie et des finances, travaille aux côtés du ministre Wadagni depuis près de dix ans. Responsable de la coordination et du suivi des réformes économiques, il a été témoin privilégié de l’arrivée de Romuald Wadagni au ministère. « Il est venu seul, dans une administration où certains agents étaient installés depuis vingt ans avec leurs habitudes », confie-t-il. Plutôt que de s’entourer de nouveaux collaborateurs, le ministre choisit de mobiliser les équipes déjà en place, en posant un cap clair notamment rupture, discipline et efficacité. « Il n’a écarté personne, mais il a exigé une nouvelle dynamique. Ceux qui ont adhéré à cette vision sont restés. Neuf ans après, le changement est perceptible. » Au-delà du gestionnaire, Dr Dounhouirou dresse le portrait d’un homme rigoureux, profondément impliqué. « La pression chez lui, c’est 4G », résume-t-il avec une pointe d’humour. Wadagni ne se contente pas de déléguer ; il échange, débat, travaille aux côtés de ses équipes. « Il met la main à la pâte. Si vous n’êtes pas réactif, vous ne pouvez pas suivre son rythme. Tout est anticipé, jamais improvisé. » Sociable et ouvert aux critiques, il privilégie la discussion collective avant toute décision stratégique.

Le conseiller technique insiste sur les valeurs du ministre, discipline, sens du collectif et générosité. « L’intérêt général passe avant tout », assure-t-il, évoquant les nombreux projets sociaux parrainés discrètement par le ministre à travers le pays. Derrière l’image du technicien inflexible se cache un homme chaleureux, capable de détendre ses équipes avec des anecdotes. « C’est aussi un excellent danseur », glisse-t-il, amusé. Autre trait marquant son engagement pour la jeunesse. Sous sa direction, 90 % des postes de responsabilité du ministère sont occupés par des agents de moins de 50 ans, dont 30 % âgés de moins de 40 ans. Certains directeurs ont moins de 30 ans. Pour Wadagni, compétence et mérite priment sur l’ancienneté. « L’heure de la jeunesse a sonné », répète-t-il selon  Dr Dounhouirou, convaincu que l’expérience se construit et que la confiance doit se donner. Face à ceux qui lui reprochent une absence d’expérience politique, le sociologue apporte une nuance : « La gestion publique n’est pas l’animation politique. Chacun son rôle. » L’entretien se conclut sur un message adressé à la jeunesse : refuser la manipulation, travailler, apprendre. « Avec Romuald Wadagni, j’ai découvert une autre manière de travailler ; plus rapide, plus exigeante, mais efficace », témoigne  Dr Dounhouirou. A travers ce portrait, se dessine le profil d’un ministre déterminé, convaincu que la transformation passe par l’exemplarité et l’audace.

M.M.

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