Sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l’État, le Conseil des ministres a procédé mercredi, 29 octobre 2025, à une actualisation majeure des modalités de mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire. Cette révision, rendue nécessaire par l’imminence de la généralisation de l’Assurance maladie, vise à garantir une inclusion maximale et une protection renforcée des citoyens les plus fragiles.

La décision clé de ce Conseil des ministres réside dans l’intégration de trois nouvelles catégories de bénéficiaires qui seront désormais prises en charge directement par l’État, assurant ainsi leur accès gratuit aux soins de santé de base. Cette mesure  témoigne de la volonté du Gouvernement de respecter l’esprit de la loi n° 2020-37 de 2021, qui fait de l’assurance maladie une obligation pour tous, en assurant que la vulnérabilité socio-économique ne soit pas un obstacle à la santé.

Ainsi, l’Etat intègre désormais dans la liste des bénéficiaires à sa charge, les enfants référés par les structures publiques dans les centres de protection de l’enfant. Cette disposition vise à garantir que tout enfant en situation de vulnérabilité ou de détresse, pris en charge par le dispositif national de protection, bénéficie d’une couverture médicale immédiate et complète sans frais pour leur prise en charge institutionnelle.

Les personnes en situation de mendicité sont désormais aussi, formellement incluses. Souvent exclues des systèmes de protection sociale et confrontées à des risques sanitaires élevés, cette intégration représente un signal en faveur de la justice sociale. L’Assurance maladie obligatoire devient un levier pour la réinsertion et l’amélioration des conditions de vie de cette frange de la population.

La dernière catégorie est celle des malades mentaux. Le décret actualisé inclut également les malades mentaux parmi les bénéficiaires à la charge de l’État. Face aux coûts souvent élevés et à la complexité de la prise en charge des affections psychiatriques, cette inclusion est fondamentale. Elle assure l’accès aux soins nécessaires et contribue à la déstigmatisation des maladies mentales, reconnaissant ces patients comme des citoyens à part entière nécessitant une protection spécifique.

Au-delà de ces ajouts sociaux, le Conseil des ministres a également validé un réaménagement du panier de soins de base avec l’ajout d’autres affections courantes pour améliorer la qualité de la prise en charge.

Fifonsi Cyrience KOUGNANDE

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