Les Amazones du Benin ne veulent nourrir d’aucun regret au terme de la rencontre de la manche retour dans leur double opposition face aux Supers Falcons du Nigeria. C’est du moins, ce qui ressort de la conférence de presse d’avant match animée ce lundi 27 octobre 2015 par le sélectionneur des Amazones, Abdoulaye Ouzérou et l’Amazone Milhad Sadikou.
Ce mardi 28 octobre 2025, les Amazones du Benin feront face aux Supers Falcons du Nigeria au stade MKO Abiola d’Abeokuta dans le cadre de la manche retour du troisième et dernier tour des éliminatoires de la CAN Féminine 2026. Handicapées de deux buts, les Amazones entendent mettre toutes les chances de leur côté pour créer la surprise à Abeokuta. Pour l’Amazone Milhad Sadikou, la formation béninoise s’est déplacée sur Abeokuta avec une envie et une rage de vaincre déterminante. « Nous sommes venues pour tout donner. C’est un match de football, donc tout est possible. Nous avons perdu 2-0, mais c’est un score largement rattrapable.
Nous avons encore plus envie qu’au match aller, car maintenant nous connaissons mieux cette équipe. On va tout donner. » a lâché Milhad Sadikou.
» S’il y a une seule chance sur cent, nous la jouerons à fond. Nous ne sommes pas venues en tourisme. On y croit toujours parce que c’est le football. Demain, nous irons avec le même état d’esprit qu’au match aller. On y va avec nos armes. » s’est exprimé d’emblée le sélectionneur des Amazones, Abdoulaye Ouzérou. Cependant, le technicien béninois mesure la complexité du challenge. « Ça va être chaud parce que c’est le premier match officiel des Super Falcons après leur sacre au Maroc cette année. » a prévenu Abdoulaye Ouzérou. Toutefois une thérapie idoine y est administrée pour permettre aux Amazones d’aborder cette ultime rencontre avec sérénité. « On prépare nos filles mentalement à affronter cette atmosphère sans pression » a-t-il rappelé.
Pour rappel, le Bénin a perdu face aux Supers Falcons du Nigeria deux buts à zéro, le vendredi 24 octobre dernier au stade de Kégué de Lomé lors de la manche aller.
Jeraud LANGANFIN GLELE
