À l’approche des fêtes de fin d’année, il est notoire de constater que les marchés au Bénin connaissent une effervescence commerciale remarquable. C’est une période de forte consommation où l’offre, malheureusement, s’accompagne d’un risque accru : la prolifération inquiétante de produits avariés ou de contrefaçon…
plus assez de temps pour Père Noël pour descendre du ciel. 2025 fait également déjà ses valises pour laisser place à dame 2026. Et bientôt, dans les maisons, on chantera « Petit papa Noël » et « Bonne année ». Les fêtes de fin d’année s’annoncent et avec elles, les produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques périmés, mal stockés ou introduits illégalement. Les stocks des produits non vendus les années précédentes intègrent de nouveau les marchés. La liquidation bat son plein. Mais le danger est réel : intoxications alimentaires, maladies chroniques, et autres complications sanitaires. L’impératif d’un contrôle multidimensionnel s’adresse de manière pressante donc aux Ministères de la santé, du commerce, et des finances (Douanes), ainsi qu’aux agences de régulation comme l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments (Abssa).
Renforcement les contrôles
La perméabilité de nos frontières reste un point critique. Il est crucial de multiplier les patrouilles et les fouilles pour intercepter les cargaisons de produits impropres à la consommation. Les produits avariés s’écoulent en plein jour sur nos marchés. Ainsi, les autorités sont invitées à lancer des opérations « Coup de Poing » en organisant des descentes inopinées et régulières dans les grands marchés, les supermarchés, et entrepôts. Au delà de tout ceci, que les consommateurs soient les premières sentinelles. Face au phénomène, chaque citoyen est appelé à la plus grande vigilance en vérifiant systématiquement les étiquettes afin de lire la date de péremption (DLC ou DLUO). En tout cas, en cette période de forte demande, l’inaction est un luxe que la santé publique ne peut se permettre.
Fifonsi Cyrience KOUGNANDE
