Home Bénin Sciences et Santé Diplômes de Santé Étrangers: La Dges béninoise fixe les règles d’équivalence

Diplômes de Santé Étrangers: La Dges béninoise fixe les règles d’équivalence

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La Direction générale de l’enseignement supérieur (Dges) du Bénin lance un avertissement solennel aux nouveaux bacheliers et à leurs parents concernant les études en sciences de la santé à l’étranger. Selon un communiqué en date du 03 octobre 2025, seuls les diplômes d’établissements privés figurant sur une liste officielle seront reconnus sur le territoire béninois.

Dans un effort de régulation et de garantie de la qualité des formations en santé, la Dges a officialisé les critères d’éligibilité des diplômes délivrés par des institutions privées étrangères. Avant toute inscription à l’étranger, les bacheliers et leurs tuteurs sont instamment priés de consulter la liste officielle des établissements agréés. Cette démarche est indispensable pour sécuriser leur avenir académique et professionnel et pour éviter l’amère déception de voir des années d’efforts et des investissements financiers importants s’avérer inutiles au regard de la loi béninoise.

En effet, selon le communiqué signé du Directeur général de l’enseignement supérieur par intérim, Professeur Maxime Machioud Sangaré-Oumar, la décision s’inscrit dans l’application de l’article 6 du décret n°2023-517 du 18 octobre 2023 qui régit l’attribution, l’organisation et le fonctionnement de la Commission nationale d’étude des équivalences de diplôme (Cneed) et du décret n°2025-080 du 19 février 2025, texte fondamental qui fixe la liste exhaustive des établissements privés de formation en sciences de la santé dont les diplômes seront directement éligibles à une demande d’équivalence en République du Bénin.

D’après le communiqué de la Dges, les nouveaux bacheliers qui s’inscrivent à l’étranger dans les établissements privés de formation en santé autre que ceux cités dans ledit décret, ne bénéficieront pas de la reconnaissance et de l’équivalence de leurs diplômes au Bénin à la fin de leur formation. En d’autres termes, s’engager dans des études coûteuses et intensives au sein d’une institution non listée par le décret 2025-080 mènera inéluctablement à une impasse professionnelle sur le territoire béninois. Leur diplôme, bien qu’obtenu, sera considéré comme nul et non avenu pour l’exercice de la profession ou la poursuite de carrière.

Fifonsi Cyrience KOUGNANDE

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