A la différence de la Mouvance présidentielle, le procédé de désignation du duo du principal parti d’Opposition respecte un processus rigoureux. C’est ce qu’il convient de retenir après l’appel à candidatures lancé ce dimanche 28 septembre par le parti Les Démocrates, dans le cadre de la Présidentielle d’avril 2026.
Dans le document, il est décrit les conditions à remplir pour être retenus sur la liste des candidats à la candidature. En dehors du fait que le candidat doit être membre du parti, il doit pouvoir verser la caution de 25 millions FCFA et prêt à laisser 5 millions dans les caisses du parti au cas où il ne serait pas retenu. Une double barrière qui ne laisse aucune chance aux aventuriers de se faire connaitre, en utilisant le logo du parti et disparaître après. Pour certains, ce faisant, le parti Les Démocrates s’inscrit dans l’esprit même de la réforme du système partisan contrairement aux partis de la Mouvance qui prônent ladite réforme et qui s’y dérobent à sa première expérimentation. Mais outre cet aspect saisissant, ce qui frappe le plus, c’est cette rigueur dans le choix du candidat de l’Opposition. On découvre un autre Boni Yayi. Un Boni Yayi fin, tacticien et soucieux du consensus. Beaucoup le voyait imposer un candidat au parti, étant donné qu’il est considéré comme le principal bailleur. Non seulement, l’ancien président a résisté aux pressions qui auraient pu l’amener à choisir dans la précipitation son candidat, après celui de la mouvance, mais surtout il a eu la sagesse de montrer à l’opinion publique que le choix résulterait d’un processus transparent.
M.M
