l’hôtel Bis d’Abomey, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) a ouvert, mercredi 24 septembre 2025, un séminaire de formation à l’endroit des journalistes sur le traitement de l’information dans les zones à risques. Au total, une trentaine de journalistes ont participé, pendant 2 jours, à ce séminaire dont le but est de les former sur comment améliorer leur sécurité ainsi que leurs productions en contexte sensible.
Le traitement de l’information en zone à risques est tout aussi crucial qu’en zone sûre. Consciente de cette évidence, la Haac n’a ménagé aucun effort pour outiller une trentaine de journalistes au cours d’un séminaire de formation qui s’est tenu du mercredi 24 septembre au jeudi 25 septembre 2025 à Abomey. Dès la première journée, des thématiques riches en enseignement ont fait objet d’échanges. « Le rôle des médias dans la prévention des conflits et la promotion de la paix », « Responsabilité sociale et éthique des journalistes en période sensible », « Techniques de vérification et de recoupement de l’information dans un contexte de crise », trois thèmes qui ont permis aux journalistes participants de renforcer leurs capacités. Pour les communicateurs, point de partialité dans le traitement et la diffusion de l’information. « Le journaliste doit s’efforcer d’être le porte-voix de la vérité sûre et non d’un camp », ont-ils martelé. Dans son discours d’ouverture, François Awoudo, secrétaire général de la Haac, a reconnu la complexité de cet exercice. « Chaque fois qu’il y a crise, l’information devient cruciale, mais dans le même temps, son traitement devient compliqué ». Le séminaire a pris fin ce jeudi après la restitution et l’amendement du rapport général. À l’issue des échanges, François Awoudo a invité les journalistes à plus de professionnalisme et à surtout “rester en vie”.
Henri Joël KPATACLO (stag)
