La commune de Natitingou, dans le département de l’Atacora, a abrité les 11 et 12 septembre 2025, une rencontre des acteurs engagés dans la protection de l’environnement et de gestion des parcs nationaux. Ils ont procédé à l’évaluation de la gestion des parcs nationaux du Bénin. Organisée autour de l’outil d’évaluation IMET, la rencontre a enregistré la présence de African Parks Pendjari, le Cenagref, la DDAEP, l’ANPT et diverses organisations de la société civile.
Examiner les résultats obtenus pendant les deux dernières années dans la gestion du complexe Pendjari. Tel est l’objectif visé par la tenue de la rencontre des acteurs de la gestion des parcs nationaux du Bénin. Pendant deux jours, les participants se sont prêtés à l’exercice qui a consisté à mesurer l’efficacité des actions menées, mais aussi à corriger collectivement certaines données pré remplies et à formuler des recommandations pour améliorer la gouvernance des parcs et contribuer au rapport périodique MAB exigé par l’Unesco, rapporte le site d’informations de radio Fraternité Fm.Comlan Firmin Donadjè, directeur intérimaire d’African Parks, a indiqué que la démarche va bien au-delà d’une simple exigence technique, pour lui, elle constitue un véritable outil d’amélioration continue. Car, elle permet de prendre du recul, d’identifier les forces et les faiblesses, et d’adapter les stratégies afin d’accroître l’efficacité en matière de conservation, de sécurité, de gouvernance et de développement local.
Au nom du directeur du parc de la Pendjari, il a rappelé l’importance d’une approche intégrée qui prenne en compte les dimensions écologiques, opérationnelles, sécuritaires, communautaires et institutionnelles, tout en valorisant la contribution de chaque partie prenante. Georges Nobimè, facilitateur de l’atelier, a précisé que l’évaluation s’appuie sur les axes suivants : écologie, gouvernance, surveillance et retombées pour les communautés riveraines. Il a illustré ses propos par une image : « Si un éléphant disparaît, l’humanité est elle aussi menacée. Dans la chaîne écologique, la disparition d’un maillon affecte tôt ou tard l’ensemble, y compris les hommes. C’est pourquoi il est essentiel de se retrouver régulièrement pour évaluer la gestion de nos aires protégées», a-t-il poursuivi.
Albérique HOUNDJO
