La candidature de Firmin Édouard Matoko à la Direction générale de l’UNESCO continue de mobiliser les énergies, tant à Brazzaville qu’à l’international. Le 5 septembre, le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, a réaffirmé devant la presse nationale et internationale le soutien total du gouvernement congolais à celui qu’il présente comme « le candidat du consensus et de l’avenir ».

Dans une course qui oppose deux Africains, l’Égyptien Khaled al-Anani, ancien ministre du Tourisme et des Antiquités, et le Congolais Firmin Édouard Matoko, haut fonctionnaire international, Brazzaville affiche confiance et sérénité. « Le candidat idéal n’existe pas. Le candidat idéal, c’est celui que les électeurs choisissent », a déclaré le ministre, avant d’ajouter avec fair-play : « Quel que soit le vainqueur, c’est l’Afrique qui aura gagné. »

Un parcours au service de l’UNESCO

Fort de plus de trente années passées au sein de l’organisation, Édouard Matoko est présenté comme un défenseur de la jeunesse, de la culture, de l’Afrique et du multilatéralisme. Selon le ministre Moungalla, il incarne une vision de l’UNESCO plus forte, plus proche des peuples et fidèle à sa mission de bâtir la paix à travers l’éducation, la science et la culture.

Polémique autour du soutien africain

Des voix discordantes ont tenté de semer la confusion en évoquant un prétendu soutien exclusif de l’Union africaine à un seul candidat. Une affirmation que les autorités congolaises démentent fermement. Elles rappellent qu’aucun mécanisme officiel ne permet à l’UA de désigner un candidat unique pour l’UNESCO, et que chaque État membre reste libre de présenter une candidature dans le respect du calendrier de l’institution.

Une campagne mondiale active

Accompagné des plus hautes autorités congolaises, dont le Premier ministre et plusieurs ministres, Édouard Matoko a multiplié les déplacements diplomatiques. De Lagos à Djibouti, en passant par Libreville, Abidjan ou Pretoria, la chaleur de l’accueil réservé à la candidature congolaise nourrit l’optimisme du gouvernement. « En soutenant Firmin Édouard Matoko, le Congo soutient un homme de conviction et un projet pour l’avenir de l’UNESCO », a insisté Thierry Lézin Moungalla.

Le ministre a aussi tenu à rassurer l’opinion en affirmant que la mobilisation financière autour de cette candidature n’empiète en rien sur les priorités nationales. « Dans tout pays, il existe des crises. Face aux difficultés, nous faisons de notre mieux pour y répondre. Nous menons une campagne sobre », a-t-il déclaré.

Interrogé sur la manière de valoriser le parcours d’Édouard Matoko en cas d’échec, le ministre est resté prudent, laissant cette réflexion à l’appréciation des hautes autorités compétentes.

Un enjeu mondial

Le 6 novembre 2025, les États membres désigneront le successeur de l’actuelle directrice générale Audrey Azoulay. Pour Brazzaville, l’élection d’Édouard Matoko placerait un Africain expérimenté à la tête d’une organisation appelée à jouer un rôle central dans la réponse aux défis mondiaux liés à l’éducation, à la culture et aux sciences.

Source Matin Libre Congo

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