Dimanche 31 août 2025, les principaux partis politiques soutenant l’action du gouvernement ont levé le voile : l’actuel ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances et de la Coopération est désigné comme le candidat unique qu’ils porteront à l’élection présidentielle d’avril 2026.
Depuis, une ferveur palpable se dégage, comme si l’ensemble du peuple béninois avait déjà validé ce choix. Pourtant, il s’agit bien d’une décision, prise par une majorité dont le bilan d’une décennie de gouvernance suscite, pour le moins, des sentiments contrastés.
Alors, de façon péremptoire, certains s’exclament : « Quelle chance il a, Romuald Wadagni ! » Mais le sage, lui, sourit et rappelle la leçon du vieux conte : « Peut-être que oui, peut-être que non… »
Car si cette désignation lui confère un avantage certain, nul ne saurait oublier que l’arène électorale n’est jamais un long fleuve tranquille. Entre les rancunes accumulées, les fractures sociales encore béantes, les ambitions concurrentes tapis dans l’ombre, et l’imprévisible humeur des urnes, chaque pas peut devenir une embûche.
À ce stade, le candidat désigné a, certes, une carte précieuse en main. Mais une carte n’est pas encore la partie gagnée. Et comme dans le conte, il faudra attendre que l’histoire se déroule pour savoir si cette « chance » s’avèrera bénédiction… ou illusion.
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