À l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance du Bénin, Corneille Atindéhou, membre du bureau politique du Bloc Républicain, a tenu à exprimer publiquement sa fidélité et son admiration à l’endroit du président Patrice Talon. Intervenant sur BLTV, il a salué le parcours exceptionnel du Chef de l’État, tout en confirmant son départ annoncé pour 2026.

 « Le président Talon est un Dieu donné pour le Bénin », a déclaré Corneille Atindéhou avec émotion, avant d’insister sur le fait que ce dernier restera dans les mémoires comme un homme de parole, de principe et de vision.

Un départ annoncé et assumé

Depuis plusieurs mois, le président Patrice Talon a martelé son engagement à ne pas briguer un mandat supplémentaire. Corneille Atindéhou a confirmé cet engagement, assurant que « Talon ne reviendra pas sur sa décision. C’est un homme de parole. Il l’a dit, il l’a répété. »

Dans un contexte politique souvent marqué par les revirements, cette fermeté est perçue comme un acte de maturité démocratique. « Même un génie, lorsqu’il reste trop longtemps au pouvoir, finit par perdre son éclat », a-t-il cité, reprenant les propres mots du président.

Romuald Wadagni, dauphin désigné

La désignation de Romuald Wadagni comme candidat du camp présidentiel pour l’élection présidentielle de 2026 vient conforter les déclarations du Chef de l’État. Elle montre la volonté de Patrice Talon de préparer une transition ordonnée, assurant une continuité dans les réformes entamées depuis 2016.

« Il s’agit là d’un passage de témoin réfléchi. Le président a jeté les bases d’un Bénin moderne, et il veut que cet élan soit poursuivi. Et le meilleur cadre pour prendre le relais en 2026, c’est bien le Ministre d’État Romuald Wadagni», a affirmé Corneille Atindéhou.

Des réformes saluées, une justice renforcée

Parmi les nombreuses réformes du président Talon, Atindéhou a mis un accent particulier sur l’assainissement du secteur foncier. Il a notamment cité son propre cas à Calavi, où un conflit foncier de 15 ans a finalement trouvé une issue grâce à la création de la Cour spéciale des affaires foncières (CSAF). « Grâce à la CSAF, j’ai pu obtenir justice. Le juge d’instruction a permis de faire la lumière sur une affaire où l’adversaire n’avait même pas les bons documents », a-t-il raconté.

Cet exemple personnel, selon lui, illustre l’équité aujourd’hui retrouvée dans le système judiciaire béninois. « Que vous soyez riche ou pauvre, grand ou petit, vous êtes traité équitablement sous Patrice Talon », a-t-il insisté.

Une démocratie « vivante et enviée »

Saluant la ferveur populaire autour de la fête de l’indépendance, célébrée avec faste sur le boulevard des Amazones à Cotonou, Corneille Atindéhou a conclu en affirmant que « le Bénin marche très bien » et que « notre démocratie est vivante et enviée ».

Dans ses propos, on perçoit un mélange de fierté, de reconnaissance et d’espoir : fierté pour l’œuvre accomplie par le président sortant, reconnaissance pour les acquis démocratiques et institutionnels, et espoir que le prochain président poursuive sur la même lancée.

Thomas AZANMASSO

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