Femmes vendeuses des nouveaux marchés modernes construits par le régime de la Rupture, elles sont des milliers, toutes de blanc vêtues, à investir la salle rouge du Palais des congrès, samedi 19 juillet 2025. Objectif, dire merci au chef de l’État qui a amélioré leurs conditions de vie et de vente.
La construction des marchés modernes est une promesse faite par le chef de l’État aux femmes des marchés. Promesse devenue réalité, les femmes des marchés manquent de mots pour exprimer leur joie, leur reconnaissance. Dans une ambiance festive, faite de chant et de danse, elles ont tenu à remercier Patrice Talon. Femmes des marchés modernes de Pahou, de Gbégamey, Cadjèhoun, Mènontin, Ouègbo et autres ont rendu des témoignages sur ce qu’étaient leurs conditions. Des hangars de fortune, exposées aux intempéries, elles sont aujourd’hui dans des marchés qui allient propreté, hygiène, sécurité. Même si ta nourriture tombe par terre, tu peux la reprendre et la manger, confessent-elles. Voilà l’image que reflètent les nouveaux marchés modernes, enviés par les visiteurs qui viennent de partout, contempler les joyaux.
Dans son mot de bienvenue, Mme Dossou-Gouin, représentante des femmes des marchés a laissé entendre que les femmes sont allées voir le chef de l’Etat en 2018 pour lui demander de leur construire de nouveaux marchés. Il leur a fait la promesse, et aussitôt qu’a commencé la réalisation des infrastructures routières, la construction des marchés aussi a commencé sur toute l’étendue du territoire national. « On a commencé les inaugurations. Il ne reste que deux environ à inaugurer. Mais avant, on est venu lui témoigner notre reconnaissance. Tout ce qu’il compte faire pour le Bénin, il le fera » a-t-elle laissé entendre. Hiliassou Abéni s’est prêté au même exercice en langue yoruba.
Faisant le point, la Directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés (ANaGem), Eunice Loisel Kiniffo, a laissé entendre qu’entre le 15 juin 2024, date d’ouverture du premier marché moderne, et le 17 juillet 2025, 15 marchés modernes ont été ouverts y compris le marché de Hlazounto à Cotonou, portant à des milliers le nombre de bénéficiaires directs de cette vision. « A ce jour, 14 472 marchands y sont installés, dont 99 % de femmes, véritables piliers de notre économie appréciée tant au plan national qu’international. Mais au-delà de l’activité commerciale, ces marchés sont devenus de véritables centres de vie et de développement : Environ 800 emplois directs ont été créés, en priorité au profit des filles et fils du terroir, à travers les services d’entretien et de sécurité avec un fort engagement en faveur de la protection sociale » a souligné la Dg/ANaGem.
La ministre de l’Industrie et du commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a promis transmettre fidèlement au chef de l’Etat le message des femmes des marchés. Elle les exhorte à payer à temps les redevances pour permettre à l’ANaGem d’honorer ses engagements envers ceux qui assurent l’entretien et la sécurité dans les marchés.
B.H
