Le Sofitel Hôtel de Cotonou accueille depuis ce mercredi 2 juillet 2025, la huitième session ordinaire du Comité régional de Pilotage du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd+). Objectif, partager les expériences nationales entre coordonnateurs des pays membres sur les bonnes pratiques, les innovations techniques et aussi les leçons apprises.
Le Projet Swedd, après dix ans de mise en œuvre, laisse place à Swedd+. Afin d’évaluer les progrès réalisés et de poser les bases pour une initiative plus élargie avec Swedd+, Cotonou accueille pour trois jours la huitième session du Comité régional de Pilotage. Elle réunit un parterre d’invités et de participants dont les Coordonnateurs des pays membres, les partenaires techniques et financiers et autres parties impliquées. Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette session, le Coordonnateur national Comlan Eugène Adjovi a indiqué que cette session préparatoire vise à évaluer les progrès réalisés en 2024 et à établir les fondations stratégiques pour Swedd+, en s’appuyant sur une décennie d’efforts collectifs pour l’autonomisation des filles et des femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les discussions de haut niveau porteront, à l’entendre, sur les expériences nationales, les bonnes pratiques, les innovations techniques et les leçons apprises, afin d’enrichir les connaissances partagées et d’identifier les synergies entre les pays membres. À sa suite, Richmond Tiemoko, Représentant Résident de l’Unfpa au Bénin, a indiqué que la présente réunion se tient à un moment opportun, où ils peuvent, avec humilité, faire une pause pour analyser les dix années d’engagement autour de ce grand Projet régional dédié à l’autonomisation des femmes et des filles en Afrique subsaharienne. Depuis 2015, année de naissance du Swedd avec l’appui financier et technique de la Banque Mondiale, l’Unfpa a assuré, d’après lui, un accompagnement technique constant auprès des pays facilitant la mise en œuvre de solutions concrètes. En procédant à l’ouverture officielle de cette session, la Ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé a expliqué que le Projet Swedd a déjà permis des avancées significatives, notamment en facilitant l’accès à la scolarisation pour plus d’un million cent mille adolescentes, en formant plus de 650 000 jeunes filles dans des espaces sûrs, et en offrant des opportunités d’autonomisation économique à plus de 255 000 d’entre elles. Ces résultats, à l’entendre, se traduisent également par des réformes structurelles telles que la professionnalisation des sages-femmes et un engagement accru contre les pratiques néfastes. « Fort de ces acquis, le projet évolue vers une ambition élargie avec Swedd+. Les experts sont invités à faire de cette session préparatoire un creuset d’excellence technique, en formulant des recommandations qui alimenteront les décisions de la session ministérielle du 4 juillet et guideront la mise en œuvre efficace dans chaque pays » a-t-elle martelé. À noter que le Sénégal, le Togo et la Gambie bien représentés à cette session font désormais partie du Projet.
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