« Pratique RSE et pérennité des Petites et moyennes entreprises (PME) au Bénin : Rôle des facteurs socioculturels ». C’est le thème de la thèse de Doctorat soutenue mercredi 25 juin 2025 par Sévérin Fanou. A l’Ecole doctorale des sciences économiques et de gestion, il a défendu publiquement son travail devant un jury présidé par Adja Augustin Anasse, Professeur Titulaire à l’Université Alassane Dramane Ouattara de Bouaké (Côte d’Ivoire).
Mention très honorable avec félicitations du jury. C’est l’appréciation du jury au soir de la présentation de ce travail scientifique de Séverin Fanou. L’aboutissement de trois années de recherche. Aux dires des membres du Jury, le sujet est d’actualité et intéressant. Qui donc pour saluer les efforts de l’impétrant, qui pour louer la qualité de la présentation, qui ce travail structuré qui vient enrichir la littérature sur la Rse.
Justifiant le choix de sa thématique, le nouveau Docteur en Sciences de Gestion a confié qu’en Afrique en général, que les Petites et moyennes entreprises ne durent pas longtemps après leur création. Une observation valable au Bénin aussi. « Le taux de mortalité des Petites et moyennes entreprises est de 80%. Ce qui suppose que le taux de survie des entreprises est de 20%. Si créer une entreprise est source de richesse, et que la mort des entreprises intervient de façon plus rapide, ça veut dire que la source de la richesse à laquelle on s’attend ne peut plus devenir une réalité. Donc, il faut situer les responsabilités et aider les entreprises qui meurent le plus rapidement possible à ne plus mourir », explique Dr Séverin Fanou.
Un phénomène par rapport auquel, il a proposé une thérapie. « La thérapie que nous avons proposée, c’est ça ce que nous appelons la Responsabilité sociale des entreprises. La Responsabilité sociale des entreprises oblige les Petites et moyennes entreprises à tenir compte des attentes des parties prenantes. Autrement dit, dans leur mode de gestion, les Petites et moyennes entreprises doivent tenir compte des contextes socioculturels dans lesquels ces entreprises vivent. Car cela peut constituer un obstacle ou une entrave à la survie de l’entité. Et, les facteurs socioculturels, les réalités, ne sont pas les mêmes lorsqu’on quitte un département pour un autre », fait savoir Docteur Séverin Fanou, tout heureux. Faire connaître les résolutions, les recommandations issues de son travail de recherche, pour que les autorités puissent savoir dans quelle mesure les mettre en pratique pour tester leur efficacité, reste désormais le leitmotiv du Docteur en Sciences de Gestion, Séverin Fanou.
