Sur sa page Meta, le député Armand Gansè a posté ceci : « Chers internautes béninois, Et si une proposition de loi, portée par votre humble serviteur, venait enfin obliger les hommes à honorer leurs fiançailles après de longues années d’attente ? Combien de femmes restent engagées dans des relations sans avenir, nourries d’espoirs qui ne se concrétisent jamais ? Il est peut-être temps de réfléchir à des mesures concrètes pour protéger celles qui investissent temps, amour et énergie dans des promesses non tenues.
Faut-il encadrer légalement la durée des fiançailles pour prévenir les abus émotionnels ?
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Honorable Armand Gansè Député à l’Assemblée nationale
Vice-président de la Commission des Affaires sociales, du Sport, de la Culture et de l’Éducation »
Ainsi, le député de la 23e circonscription électorale veut être le porteur d’une loi qui réglemente la durée des fiançailles. Pour Armand Gansè certains hommes jouent avec le cœur des femmes avec qui, ils durent dans les fiançailles et pour finir, ne les épousent pas. Le député réfléchit sur une loi pour « encadrer la durée des fiançailles. La question qui vient à l’esprit quand on entend ça, est-ce ce dont les Béninois ont besoin aujourd’hui ? du coup, ça fait réfléchir sur le profil de ceux que les électeurs envoient au Parlement. Armand Gansè est-il vraiment à sa place à l’Assemblée nationale ? Voilà un député qu’on n’entend pas souvent sur les sujets brûlants de l’actualité. Mais qui, du coup, s’intéresse aux conditions des femmes à qui on promet un mariage qui n’arrive jamais. Soit, le député est dans une opération de charme envers la gent féminine, dans le cadre des législatives de 2026, soit, de tous les débats qui se font à l’Assemblée, le député ne trouve aucun centre d’intérêt pour lui. Sinon, il y a plus à faire que de vouloir régir par la loi une chose aussi aléatoire que les sentiments entre couple qui, plus est, sont du domaine de la vie privée. Armand Gansè veut-il légiférer l’amour, un sentiment, quelque chose qui part et vient ? N’a-t-il rien à proposer sur les questions de vie chère, les suicides, les accidents répétés de la route, le terrorisme, les lois électorales crisogènes ? Où en est son parti, le Bloc républicain, dans la désignation de son duo pour la Présidentielle de 2026 ? Voilà quelques préoccupations sur lesquelles on aimerait entendre Armand Gansè. Mais à la place, le député Br a choisi d’amuser la galerie.
En plus, une telle loi n’a aucune chance d’aboutir. On se rappelle de la proposition de loi sur les cérémonies ruineuses de l’ancien député Nazaire Sado. Même dans un Parlement monocolore, la loi n’est pas passée. Ce sont ses collègues députés de la mouvance qui ont rangé la loi dans les tiroirs. La preuve que ce n’est pas tout on encadre par la loi. L’ancien Directeur général de la Sogema devrait pourtant le savoir. Si ce n’est pas le cas, la Rupture devrait le lui rappeler. Et au cas où cette proposition de loi serait la conséquence d’un désœuvrement, pourquoi ne pas trouver de quoi occuper davantage Armand Gansè à passer le temps qu’il lui reste au Parlement ?
M.M