C’est dans l’élégant cadre du Sofitel Hôtel Cotonou Marina que s’est tenue ce mardi 4 juin 2025, la dédicace du livre « L’Homme aux chaussettes rouges », œuvre autobiographique de l’Ivoirien Stanislas Zézé, PDG de Bloomfield Investment Corporation et entrepreneur chevronné. À travers ce récit, l’auteur, fort de ses expériences en entrepreneuriat et après une brillante carrière à la Banque Mondiale, à la Banque Africaine de Développement (BAD) et chez Shell, livre sans détour, un témoignage de résilience, de détermination et d’engagement, pour motiver et responsabiliser la jeunesse africaine.

 « Ce livre, c’est mon histoire, mais c’est surtout une boussole pour la jeunesse africaine », affirme-t-il d’emblée. Loin des discours fatalistes, Stanislas Zézé plaide pour une responsabilisation individuelle : « Arrêtons de dire que c’est difficile de réussir en Afrique. Posons plutôt la bonne question : comment réussir dans un environnement difficile ? »

Le livre retrace son parcours depuis son enfance jusqu’à son ascension au sommet du monde des affaires. Il y évoque l’héritage d’un père militaire – créateur des services en Côte d’Ivoire après avoir combattu en Indochine – qui lui a transmis des valeurs de rigueur, de courage et de discipline. Des valeurs qui, selon Zézé, « peuvent être inculquées par tout parent, militaire ou civil ».

Orphelin à 18 ans, étudiant à l’étranger, Stanislas Zézé a dû tracer son propre chemin, enchaînant petits boulots en France et aux États-Unis avant de se former, de se construire, et d’émerger comme un acteur influent du secteur financier africain. Il insiste sur une vérité qu’il souhaite marteler aux jeunes : « Réussir, ce n’est pas un coup de chance. C’est un processus. »

« L’Homme aux chaussettes rouges » n’est pas un produit commercial comme les autres. L’auteur a volontairement choisi l’autoédition, non pas pour générer des profits, mais pour créer un lien direct avec son lectorat. « Je ne vends mes livres que lors des dédicaces ou conférences. Je veux parler aux jeunes, créer une conversation, pas faire du chiffre », explique-t-il.

Pour l’auteur, ce geste n’est pas anodin : il déplore un vide de leadership et de repères pour la jeunesse africaine. Il alerte : « Si on ne fait rien, cette jeunesse pleine de potentiel deviendra une bombe à retardement. » Son message est clair : il ne s’agit pas d’attendre une solution de l’État ou d’un quelconque sauveur. « C’est la responsabilité de chacun d’entre nous de guider, d’encadrer et de motiver notre jeunesse. »

À travers ce livre, Stanislas Zézé ne propose pas un modèle universel, mais un témoignage sincère, ancré dans le réel, et un appel vibrant à l’action. Il invite les jeunes à cesser de se victimiser, à se connaître eux-mêmes, à se battre pour leurs rêves et à comprendre que, malgré les obstacles, la réussite en Afrique est possible.

Avec « L’Homme aux chaussettes rouges », il ne s’agit pas seulement d’un récit personnel, mais d’un acte de générosité et de transmission, à l’image de celui qui l’a écrit : un homme libre, rigoureux, convaincu que le destin de l’Afrique est entre les mains de sa jeunesse.

Thomas AZANMASSO

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