C’est un fait. Dès le mois de juillet prochain, les occupants des nouveaux marchés du Bénin seront soumis à des redevances. 600 F Cfa par jour, selon les déclarations de la Directrice de l’Agence nationale de gestion des marchés (ANaGeM), Eunice Loisel épouse Kinnifo, au micro de la chaîne TVC.

Une tarification insignifiante aux dires des observateurs. Ceci, quand on considère les infrastructures, le standing. Par ce forfait, le gouvernement a fait l’option d’éviter de susciter le tollé. Les prix portés par les rumeurs ont tôt fait de créer la psychose d’une saignée financière chez les occupants des marchés urbains. Seulement, des mois de gratuité après, le gouvernement a plutôt opté pour la carte du « hautement social ». Il a surpris plus d’un en déjouant les pronostics. L’initiative est salutaire. 600 F Cfa par jour, eau et électricité comprises. Un coût à cent lieues meilleur à celui de la  Société de gestion des marchés autonomes (Sogema). La décision est applaudie. Même si pour certains, elle est stratégique en cette veille des élections. Moment propice ou le Prince dans tout son charme, fait ses yeux de merlan frit.

Fifonsi Cyrience KOUGNANDE

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