Azalaï Hôtel de Cotonou a accueilli, ce samedi 14 juin 2025, la première édition du Bénin Legal Summit. Cet événement juridique se positionne désormais comme une référence en Afrique de l’Ouest et a pour objectif de mettre en lumière les grandes mutations juridiques actuelles, notamment à l’ère de l’intelligence artificielle.
Le thème de cette édition était : « Les nouvelles perspectives du droit du travail béninois à l’ère de l’intelligence artificielle ». C’est autour de ce sujet que des professionnels du droit ainsi que des citoyens se sont réunis lors du Bénin Legal Summit. L’objectif était de comprendre et d’anticiper les transformations du droit face aux défis posés par le numérique et l’intelligence artificielle. Ce sommet a mis l’accent sur l’innovation, l’accessibilité et la vulgarisation du droit, tout en créant une communauté engagée visant à comprendre et influencer les évolutions légales, et à connecter experts, institutions et citoyens dans un cadre d’échange et d’apprentissage. Dans le cadre du lancement officiel de cet événement d’envergure, le Professeur Léon Djossè, responsable du Cabinet juridique « Le droit c’est ma passion », organisateur de la rencontre, a indiqué que ce sommet se veut une agora d’idées, un laboratoire de réflexion et un creuset d’innovation pour le droit au Bénin et en Afrique de l’Ouest. Le thème retenu pour cette édition n’est pas anodin. « En effet, l’intelligence artificielle, longtemps perçue comme un simple outil technologique, s’impose aujourd’hui comme un acteur à part entière de notre quotidien professionnel. Elle redéfinit les contours du travail, transforme les métiers, automatise certaines tâches et en crée d’autres. Elle soulève de nombreuses questions juridiques : quel avenir pour le contrat de travail traditionnel ? Comment protéger les droits des travailleurs dans un environnement de plus en plus automatisé ? Quel équilibre instaurer entre performance technologique et dignité humaine ? Comment le droit béninois peut-il anticiper et encadrer ces mutations sans freiner l’innovation ? Ce sont là des interrogations légitimes que le droit du travail béninois doit affronter avec courage, intelligence et surtout humanité. En tant que juriste, magistrat, avocat, universitaire, employeur, employé, opérateur économique ou étudiant, nous avons un rôle essentiel à jouer : celui de penser, de débattre, mais aussi de proposer un droit du travail moderne, inclusif, protecteur et en phase avec les réalités numériques d’aujourd’hui et de demain », a-t-il laissé entendre. Au cours de cet événement, les participants ont eu accès à une multitude de communications et de panels en lien avec le thème choisi.
