À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin, le ministère du Cadre de vie et des Transports, en charge du Développement durable, a lancé ce mardi 4 juin 2025 un atelier de sensibilisation et de réflexion. L’événement s’est tenu à la salle de conférence de la Direction générale des impôts à Cotonou, en présence de plusieurs acteurs institutionnels, techniques et de la société civile.
L’atelier, prévu pour durer deux jours, vise à sensibiliser les différents acteurs à la cause environnementale, afin que les ministères, les gouvernants, le secteur privé, le secteur public, mais aussi les autorités à divers niveaux puissent intégrer le volet environnement et le changement climatique dans les projets et programmes et que les acteurs puissent prendre conscience de la cause environnementale. Cela participe de la nécessité urgente d’agir contre les formes de pollution les plus persistantes et les plus dommageables pour la planète. Les différentes communications prévues à cet effet permettront également aux participants, de coordonner les efforts nationaux, de partager les bonnes pratiques et de proposer des solutions concrètes adaptées aux réalités locales. La rencontre s’inscrit dans la volonté du Bénin de construire un avenir viable, en phase avec les Objectifs de développement durable (ODD).
Engagement
La cérémonie d’ouverture a été marquée par un discours fort et engagé, prononcé par Pulchérie Siméon Donoumassou, représentant le Directeur général de l’environnement et du climat (Dgec), agissant au nom du ministre. Elle a salué l’engagement des participants et souligné l’importance capitale de cette journée dédiée à la protection de l’environnement, notre patrimoine commun.
Placée sous le thème international « Mettre fin à la pollution plastique », l’édition 2025 met en lumière un fléau mondial qui affecte les écosystèmes, menace la biodiversité et met en danger la santé humaine. Elle a rappelé qu’un camion de plastique est déversé dans les océans chaque minute, provoquant des ravages irréversibles sur la faune marine.
Face à cette urgence écologique, le gouvernement béninois a déjà pris des mesures concrètes, notamment la loi de 2017 interdisant l’utilisation et la commercialisation des sachets plastiques non biodégradables. La représentante du ministre a insisté sur la nécessité de renforcer cette dynamique en incitant chaque citoyen à adopter des gestes responsables, comme le refus des plastiques jetables et l’usage de produits durables. « Il ne s’agit plus seulement de gérer les effets de la pollution plastique, mais de transformer en profondeur nos modèles de production et de consommation », a-t-elle déclaré. Elle a également invité les participants à devenir de véritables ambassadeurs de la nature, capables d’inspirer des changements durables dans leurs communautés.
La représentante du Dgec a conclu en appelant à l’unité d’action pour un environnement sain. « Ensemble, mettons fin à la pollution plastique », a-t-elle martelé.
Th.A.
