Le patrouilleur espagnol RELÁMPAGO séjourne dans les eaux béninoises du vendredi 16 au mercredi 21 Mai 2025. En conférence de presse hier, lundi 19 mai 2025, à bord du navire, le Capitaine de corvette Victor Meijueiro Morado, Commandant du Bâtiment d’Action Maritime « Relámpago » a donné les détails sur la mission du bateau.
L’Espagne collabore avec les pays du Golfe de Guinée et les aide à contrer les menaces comme la piraterie, les pêches illicites, la pollution, etc. Dans les eaux du Bénin depuis, vendredi 16 Mai, le Commandant du patrouilleur « Relámpago » note avec satisfaction une diminution de la piraterie. Mais tout n’est pas pour autant rose. « C’est pour cela que nous venons ici pour essayer de travailler ensemble avec les gouvernements des pays et lutter contre tout ça ensemble. Nous sommes ici et on fait des exercices de collaboration entre les deux marines pour améliorer, en premier lieu, l’interopérabilité entre les deux marines et pouvoir faire les choses ensemble » a laissé entendre le Capitaine de corvette Victor Meijueiro Morado, Commandant du « Relámpago ». Il y a donc eu des activités de plongée, de sécurité au port ou même à la mer afin de lutter contre toutes les menaces qu’il y a dans le Golfe de Guinée. Outre des activités de coopération militaire, l’équipage du patrouilleur « RELAMPAGO » a visité les enfants de l’Ong « Mensajeros por la Paz » dans la matinée du Samedi 17 Mai 2025. A leur tour, les enfants sont venus visiter le navire et en étaient très contents. Ce jour, mardi 20 Mai, l’équipage sera à l’Université d’Abomey-Calavi pour faire des dons de livres espagnols aux étudiants.
D’une longueur de 93,90m, « Relámpago » pèse 2,670 tonnes. Il a été lancé en octobre 2010 et livré à la Marine espagnole le 6 février 2012. Le navire est conçu pour mener des missions militaires contre des menaces aussi bien asymétriques que conventionnelles, en effectuant des tâches de présence, de surveillance ou de neutralisation. C’est le troisième d’une série de 4 navires, construits par l’usine de San Fernando du chantier naval espagnol Navantia. L’équipage est composé de 71 personnes, dont des femmes, parmi lesquels se trouvent une équipe opérationnelle de sécurité de l’Infanterie de Marine (EOS), du personnel analyste du renseignement, un interprète, un médecin officier, ainsi que deux opérateurs du système de drone M5D AIRFOX.
B.H