Home Bénin Echanges entre la Haute Cour de Justice et l’Association Myo’Care Santé et...

Echanges entre la Haute Cour de Justice et l’Association Myo’Care Santé et justice en synergie, deux piliers de l’Etat, selon Prof Dandi GNAMOU

0

Le vendredi 16 mai 2025, la Haute Cour de Justice a accueilli une délégation de l’Association Myo’Care, conduite par son président, Monsieur Ghislain N’DAH SEKOU. La délégation a été reçue par la Présidente de l’institution, la Professeure Dandi GNAMOU.

Cette rencontre a été l’occasion pour l’association de présenter le projet « Biocaravane », une initiative de consultations médicales foraines organisée à Cotonou et dans ses périphéries (Godomey, Glo-Djigbé). Ce programme vise à renforcer les actions de prévention et de dépistage des maladies neuromusculaires, en particulier les myopathies et autres affections du système nerveux et musculaire.

Au cours des échanges, l’Association Myo’Care a également annoncé l’organisation de la 2ᵉ édition du Congrès panafricain sur les maladies neuromusculaires, prévue à Cotonou les 8, 9 et 10 octobre 2025.

Saluant l’initiative, la Présidente de la Haute Cour de Justice a tenu à rappeler que :

« La santé et la justice sont deux piliers fondamentaux de l’État. La première est un droit que la seconde s’attache à protéger. ». Elle en a profité pour  partager sa volonté de faire de la Haute Cour de Justice, une institution rénovée, juridiquement opérationnelle et au cœur de la redevabilité démocratique.

Cette audience marque un pas supplémentaire vers le rapprochement entre les institutions de la République et les acteurs de la société civile, en faveur d’une gouvernance plus inclusive au service de la santé et du droit pour tous.

Extrait de la déclaration à la Presse de Monsieur Ghislain N’DAH SEKOU.

« Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice nous a fait l’honneur de nous accueillir dans son institution parce que nous avons souhaité lui porter un certain nombre de propositions parce que la question de la santé, c’est une question universelle, c’est une question qui touche tout le monde, elle n’appartient pas qu’aux malades, elle appartient à une société, donc c’est la société qui doit prendre en charge les patients, c’est la société qui doit les accompagner… ce sont les médecins, ce sont aussi les accompagnants sociaux et médico-sociaux, donc c’est tout un ensemble d’acteurs qui interviennent dans ce domaine et nous, nous essayons à travers nos actions de faire le pont entre tous ces acteurs de manière à ce que les populations, les concitoyens qui souffrent des affections neuromusculaires, c’est-à-dire qui souffrent des myopathies, des maladies du muscle, des maladies du nerf, mais également des maladies de la jonction neuromusculaire, leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils ne sont pas seuls face à leurs maladies, ni seuls face aux médecins ou aux accompagnants, c’est vraiment une question globale, nous sommes en train de parler de santé globale, donc la Haute Cour de Justice est bien positionnée, le lien n’est pas forcément frappant à premier jeu, on le trouve à travers nos actions et à travers nos propositions que nous avons faites à Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice. Notre présence aujourd’hui est déjà la suite d’actions qui ont été menées, qui ont commencé il y a quelques années maintenant, la première action a été la tenue du congrès panafricain sur les maladies neuromusculaires en octobre 2023, ça a été un grand succès, nous réitérons l’événement d’ailleurs le 8, 9 et 10 octobre 2025, donc c’est un congrès international qui va mettre en lumière les maladies neuromusculaires, il se tient au palais des congrès à Cotonou. Pourquoi Cotonou ? Parce que je suis béninois, je souhaite travailler pour mes concitoyens, mes frères, mes sœurs, mes tantes, mes parents, voilà, donc j’ai la chance de venir avec des collègues de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), de l’association Myo’Care qui participe justement à la promotion, en tout cas à la mise en œuvre des actions pour prendre en charge, pour accompagner les patients atteints de maladies neuromusculaires. Il y a eu d’autres actions qui ont été menées en dehors du congrès, nous avons, comme je vous le disais tout à l’heure, des actions en termes de formation, nous avons participé à faire venir des neurologues, en tout cas des praticiens hospitaliers et hospitalo-universitaires dans les hôpitaux de Paris pour justement améliorer leur connaissance et leurs compétences pour la prise en charge au quotidien des malades, des patients atteints, des patients qui souffrent des affections neuromusculaires »..

AP-HCJ

NO COMMENTS

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Quitter la version mobile