Percée éducative (partie 8): Les talents innés des Béninois (Tirer le meilleur de nos gènes)

Aborder la question des talents innés des Béninois revient à examiner une richesse sous-exploitée, mais essentielle à la prospérité du pays. Une observation lucide du passé, des réalités sociales et des dynamiques politiques met en lumière la nécessité d’un conditionnement psychologique collectif permettant aux citoyens de prendre conscience de notre potentiel et de l’orienter vers le progrès. La célèbre citation attribuée au philosophe Emmanuel Mounier, décrivant le Dahomey comme « le Quartier latin de l’Afrique », mais mettant en garde contre un intellectualisme teinté de mesquinerie, soulève une problématique centrale. Sommes-nous à la hauteur de nos capacités intellectuelles et culturelles pour impulser un véritable développement ? Connaissons-nous les causes et sommes-nous prêts à changer nos habitudes pour que les conséquences disparaissent naturellement ?

I – Les raisons de notre espérance

L’histoire du Bénin regorge d’exemples révélateurs. Le symbole de la jarre trouée du Roi Guézo évoque la nécessité d’une synergie nationale. Les coups d’État pré-1972, la conférence nationale de 1990, les visions BEN ALAFIA 2025 et Bénin 2060. témoignent d’une constante quête d’alignement entre potentiel et réalité sociale. Pourtant, les attentes du peuple restent largement insatisfaites. La persistance de tensions sociales, le ‘’freinage’’ dû à des rivalités internes, et le poids des traditions, parfois instrumentalisées contre les avancées majeures.

Face à cette situation, il est impératif de repenser notre façon d’exploiter nos talents innés. Il ne s’agit pas seulement de reconnaître l’intelligence et l’ingéniosité béninoises, mais de leur donner une direction constructive. Le changement ne viendra d’aucun étranger : seule une prise de responsabilité collective pourra catalyser des actions décisives et structurantes.

Ainsi, cette réflexion s’inscrit dans une démarche pragmatique visant à :

1.Répertorier et valoriser nos talents innés.

2.Créer un cadre éducatif et organisationnel pour contenir les blocages et stimuler l’innovation.

3. Mobiliser les citoyens autour de programmes collectifs qui transcendent les querelles et renforcent l’unité.

4.Mettre en place des stratégies durables pour tirer le meilleur de nos gènes et maximiser leur impact dans le développement.

C’est pourquoi, la prochaine conférence nationale que nous appelons Table Ronde Inclusive et Audacieuse – TRIA au cours de l’année de stabilisation 2025 – 2026, doit nous permettre de créer de nouvelles dynamiques qui exigent une prise de conscience et une volonté ferme de faire évoluer les mentalités. Le Bénin a tout en main pour devenir un modèle de prospérité, à condition de canaliser son intelligence et son savoir-faire vers un programme structuré et fédérateur qui met en place nos moyens pour un PNB (Produit National Brut) consolidé avec les populations au centre des priorités nationales.

Même si les indicateurs économiques montrent une croissance impressionnante, la perception des citoyens, influencée par le coût de la vie, l’inclusion sociale, les opportunités d’emploi et l’impact direct sur le bien-être, donne l’impression que le peuple peine à en ressentir les bénéfices. Cette réalité s’explique probablement par le fait que l’accès à l’eau, à l’électricité, à la santé, à l’éducation et aux infrastructures ne progresse pas au même rythme. Un développement harmonieux exige que ces chiffres de croissance se traduisent en améliorations concrètes dans la vie quotidienne des Béninois.

II – La vérité sur les talents innés béninois

L’identité béninoise est profondément marquée par un héritage intellectuel et culturel riche, qui a façonné la façon dont les citoyens abordent la vie, le travail et les relations sociales. De tout temps, le Bénin a été reconnu comme un terreau fertile pour les esprits brillants, capables d’innovation et de résilience face aux défis. Cette réalité se manifeste par plusieurs caractéristiques fondamentales :

2. 1. L’intelligence stratégique et l’adaptabilité : Historiquement, les Béninois ont su démontrer une ingéniosité remarquable dans divers domaines tels que le commerce, la diplomatie et la gestion communautaire. Le Royaume du Dahomey, par exemple, a développé des tactiques militaires sophistiquées et une administration organisée, prouvant la capacité de planification et d’anticipation qui perdure encore aujourd’hui. Cette intelligence stratégique se retrouve dans la manière dont les Béninois évoluent dans des environnements complexes, en exploitant les opportunités avec finesse et pragmatisme.

2.2. La créativité et le sens de l’innovation : Le Bénin est aussi une terre de créativité. Dans l’art, la musique, l’artisanat et la littérature, les Béninois ont développé des expressions uniques, témoignant d’une riche imagination et d’un profond sens esthétique. Cette aptitude créative est un levier majeur pour la modernisation du pays, mais elle reste souvent sous-exploitée faute d’un cadre structurant qui valorise ces compétences à grande échelle.

2.3. La résilience et la force de caractère : Face aux défis socio-économiques, les Béninois ont toujours fait preuve d’une grande résilience. Les périodes de crise, qu’elles soient politiques ou économiques, ont montré la capacité des citoyens à rebondir et à continuer à avancer avec détermination. Le greffage et le capsocalisme en offrent nombre d’opportunités.

2.4. La mise en perspective des talents innés : Même si ces talents sont une force indéniable, il est important de reconnaître les défis qui peuvent freiner leur plein potentiel. L’individualisme, le manque de structuration des efforts et parfois une certaine méfiance envers l’innovation sont des obstacles à la concrétisation des ambitions collectives.

III – L’approche éducative pour contenir les freinages humains béninois

L’éducation joue un rôle fondamental dans la transformation des mentalités et le développement harmonieux d’une nation. L’avenir du Bénin repose sur une éducation qui encourage la confiance en soi, la prise de responsabilité et l’innovation. Toutefois, au Bénin, certains obstacles entravent la pleine exploitation des talents innés des citoyens. Ces freinages, à la fois psychologiques, culturels et institutionnels, doivent être identifiés et surmontés à travers une approche éducative adaptée.

3.1. Les principaux freinages à l’épanouissement des talents béninois : Les Béninois sont naturellement dotés d’une grande intelligence et d’une forte capacité d’adaptation. Pourtant, plusieurs facteurs limitent leur contribution au progrès collectif. Il urge de repenser l’approche éducative pour qu’elle soit non seulement un moyen d’acquisition de connaissances, mais aussi un levier puissant de transformation sociale et psychologique. Ces obstacles sont :

• Freinages psychologiques : La peur du changement, le manque de confiance en soi et l’ancrage dans des schémas limitants empêchent d’exploiter pleinement le potentiel.
• Freinages culturels : Une tendance à l’individualisme, une compétition mal orientée et une méfiance envers les initiatives innovantes ralentissent la dynamique collective.
• Freinages institutionnels : Le système éducatif actuel peine à intégrer les réalités locales et ne valorise pas suffisamment les compétences pratiques et l’esprit entrepreneurial.

3.2. Une éducation ancrée dans l’identité béninoise : Pour contenir ces freinages et tirer le meilleur des talents béninois, l’éducation doit être repensée autour de plusieurs axes :

• Valorisation des connaissances locales : Les savoirs ancestraux, les pratiques culturelles et les traditions doivent être intégrés aux enseignements modernes pour favoriser un apprentissage enraciné dans l’identité nationale.
• Développement du leadership et de l’engagement citoyen : L’éducation doit encourager la responsabilité sociale et la capacité des individus à contribuer activement au bien-être collectif.
• Encouragement de l’innovation et de l’entrepreneuriat : Il est crucial de donner aux jeunes les outils nécessaires pour développer des initiatives productives et répondre aux défis contemporains.

3.3. Stratégies éducatives pour un changement durable : Afin de mettre en place une éducation efficace qui surmonte les blocages et valorise les talents béninois, voici quelques pistes d’action :

• Réformes scolaires et universitaires : Introduction de modules sur l’identité culturelle, l’entrepreneuriat et l’éthique dans les programmes éducatifs.
• Implication des familles et des communautés : Les parents, les enseignants et les leaders communautaires doivent jouer un rôle actif dans l’éducation des jeunes.
• Utilisation des nouvelles technologies : Développement de plateformes éducatives interactives pour faciliter l’accès au savoir et stimuler la créativité.
• Mentorat et accompagnement des jeunes talents : Mise en place de programmes de mentorat pour guider les jeunes dans leur orientation et leur permettre de maximiser leur potentiel.

IV – Répertorier, quantifier, orienter et développer nos potentialités

Il s’agit d’exploiter les côtés. Le Bénin regorge de talents qui, bien répertoriés, quantifiés, orientés et développés, peuvent devenir les piliers d’une transformation profonde et durable. En instaurant un système de reconnaissance et de valorisation des aptitudes individuelles et collectives, il est possible de bâtir une nation compétitive, prospère et innovante, où chaque citoyen joue un rôle clé dans le progrès.

4.1. L’importance du recensement des talents : Un recensement structuré permettra de mieux comprendre les ressources humaines disponibles et de les mobiliser de façon stratégique. Avant de pouvoir orienter les compétences vers des initiatives productives, il est fondamental de répertorier et quantifier les potentialités existantes. Cela passe par :

• Des études approfondies sur les domaines d’excellence : science, artisanat, entrepreneuriat, leadership communautaire…
• La mise en place d’une base de données nationale recensant les compétences individuelles et collectives.
• L’évaluation des forces et faiblesses des différents talents pour assurer une orientation pertinente.

4.2. L’orientation des talents vers des secteurs clés : Une orientation bien définie assure que chaque talent contribue efficacement à la construction d’un modèle sociétal dynamique. Une fois les compétences identifiées, il est primordial de les diriger vers des secteurs stratégiques qui répondent aux besoins de développement du pays. Quelques pistes :

• echnologie et innovation : Encourager la recherche et le développement pour créer des solutions adaptées aux réalités béninoises.
• Agriculture et production locale : Former des experts pour moderniser les méthodes agricoles et améliorer la souveraineté alimentaire.
• Protection et défense : Un arsenal de guerre ou de protection civile peut permettre au Bénin de gérer autrement les défis modernes.
• Gouvernance et leadership : Canaliser les talents vers une meilleure gestion publique, en inculquant des principes de transparence et de responsabilité.

4.3.Le développement des compétences pour un impact durable : Au-delà de l’orientation, il est crucial d’investir dans l’amélioration et l’expansion des capacités individuelles à travers :

• Des formations adaptées qui renforcent les compétences et favorisent l’expertise.
• Des programmes de mentorat pour guider les jeunes talents et maximiser leur potentiel.
• L’intégration des savoirs traditionnels et modernes pour une approche équilibrée du progrès.

V – La mobilisation citoyenne autour des enjeux de développement

Sans une mobilisation collective, même les meilleures stratégies économiques et politiques risquent d’être inefficaces. Le Bénin, riche en talents et en potentiels, a tout à gagner en insufflant une culture de participation citoyenne qui canalise les forces individuelles vers des objectifs communs de progrès et d’innovation. L’avenir du Bénin dépend de l’engagement de ses citoyens. L’éducation à la responsabilité, le dialogue communautaire et les initiatives locales sont les clés d’un développement inclusif, garantissant un avenir prospère pour tous.

5.1.La conscience citoyenne comme moteur du développement : Les grandes nations se sont construites sur une base solide de mobilisation citoyenne, où chaque individu contribue au bien commun, indépendamment de son statut social ou de sa profession. Tout développement durable repose sur une prise de conscience collective. Cela implique :

• Une sensibilisation massive sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
• L’éducation à la citoyenneté active, où l’individu perçoit ses droits et devoirs comme un levier de transformation.
• Une valorisation du sentiment d’appartenance, qui renforce la responsabilité et l’implication communautaire.

2.5. Des stratégies pour stimuler l’engagement communautaire : Nous devons penser aux approches qui renforcent la capacité des citoyens à être des acteurs du changement, plutôt que de simples spectateurs des politiques gouvernementales. La mobilisation ne se décrète pas, elle se construit à travers des mécanismes adaptés qui encouragent la participation. Parmi les stratégies les plus efficaces :

• Création de plateformes d’échange et de dialogue : Conférences, débats et forums locaux permettant aux citoyens d’exprimer leurs idées et propositions.
• Mise en place d’initiatives locales : Projets participatifs, actions de bénévolat et campagnes solidaires qui impliquent directement les habitants.
• Encouragement à l’auto-organisation : Chaque groupe communautaire doit être capable de définir des objectifs et des actions sans dépendre systématiquement des autorités centrales.

5.3. Chaque citoyen, un bâtisseur de la nation : La mobilisation citoyenne crée un cercle vertueux, où chaque contribution renforce l’impact global, générant une dynamique de progrès qui bénéficie à toute la nation. Un peuple conscient et mobilisé est un peuple qui progresse ensemble. Pour garantir une implication efficace, chaque individu doit :

• Prendre des initiatives personnelles et collectives pour améliorer son environnement immédiat.
• Participer activement à la vie locale et nationale à travers des échanges et des projets inclusifs.
• Renforcer la solidarité et l’entraide pour dépasser les obstacles et atteindre des objectifs ambitieux.

VI – L’organisation citoyenne dans les actions de développement

Le développement d’une nation repose sur l’implication structurée de ses citoyens. Pourtant, il ne suffit pas d’encourager la participation : il faut mettre en place une organisation efficace, garantissant que chaque action soit coordonnée, productive et orientée vers des résultats concrets. L’organisation citoyenne est un levier puissant de développement. En structurant la participation, en favorisant les coopérations et en développant le leadership communautaire, il est possible de bâtir une société forte, solidaire et innovante. Le Bénin possède tous les talents nécessaires pour créer une culture du progrès collectif.

6.1. Les fondements de l’organisation citoyenne : Une organisation bien définie permet d’optimiser l’impact des efforts citoyens et de garantir une évolution constante des initiatives. L’organisation des citoyens dans les actions de développement passe par :

• Une structuration claire des initiatives : chaque projet doit avoir des objectifs précis, des moyens d’action définis et des responsables désignés.
• La mise en réseau des compétences : il est essentiel de connecter les talents et ressources disponibles pour maximiser l’efficacité des actions.
• L’encadrement institutionnel : bien que l’engagement citoyen soit spontané, l’appui des structures gouvernementales et des organisations locales est crucial pour assurer une continuité et un suivi optimal.

6.2. Le rôle des coopératives et des réseaux communautaires : Un bon système coopératif offre aux citoyens un cadre participatif efficace, où chacun peut jouer un rôle actif dans le développement de sa communauté. Les coopératives et réseaux professionnels sont des leviers essentiels de l’organisation citoyenne. Leur rôle est multiple :

• Faciliter la mise en commun des ressources et réduire les disparités économiques et sociales.
• Encourager l’entraide et la mutualisation des efforts pour favoriser des projets d’envergure.
• Assurer la pérennité des actions par des structures solides et adaptées aux besoins locaux.

6.3. Éducation au leadership et gestion communautaire : Un leadership efficace est celui qui valorise les talents, stimule l’innovation et fédère les énergies vers des réalisations concrètes. Le leadership est un élément clé dans toute organisation citoyenne. Il ne s’agit pas uniquement de gouverner, mais de guider, inspirer et mobiliser autour d’objectifs communs. Pour cela, il est essentiel :

• D’intégrer des formations en leadership et gestion dans les cursus éducatifs et les programmes communautaires.
• D’encourager les initiatives locales qui permettent aux citoyens de développer leurs compétences organisationnelles.
• De promouvoir une gouvernance participative, où les décisions sont prises en concertation avec les communautés.

6.4. La synergie entre initiatives individuelles et collectives : Unifier les efforts individuels et collectifs permet de construire une dynamique efficace et pérenne, capable de transformer le pays sur le long terme. L’un des grands défis du développement est l’harmonisation des actions individuelles et collectives. Chacun doit pouvoir apporter sa contribution tout en s’inscrivant dans un projet global cohérent. Cela implique :

• Une coordination entre les différentes structures (associations, entreprises, institutions).
• Un cadre de dialogue et de concertation où les acteurs échangent leurs idées et expériences.
• Un suivi et une évaluation des projets, garantissant qu’ils répondent aux besoins réels des populations.

VII – L’approche pour tirer le meilleur de nos gènes

Les talents innés des Béninois constituent un atout considérable pour le développement du pays. Cependant, ces aptitudes doivent être cultivées, structurées et orientées de manière stratégique pour produire un impact durable. La clé réside dans une approche équilibrée qui exploite le potentiel individuel tout en le mettant au service du collectif. Les talents innés du peuple béninois sont une richesse précieuse, qui, bien cultivée, peut impulser une transformation profonde du pays. Grâce à une éducation adaptée, une transmission efficace des savoirs et un environnement stimulant, il est possible de maximiser le potentiel individuel et collectif pour bâtir une nation prospère, innovante et compétitive.

7.1. Comprendre l’héritage génétique et culturel : L’héritage doit être utilisé avec discernement pour éviter les comportements contre-productifs tels que la rivalité excessive ou la dispersion des efforts. Les compétences des Béninois ne sont pas le fruit du hasard. Elles résultent d’un héritage historique et culturel riche, marqué par :

• L’intelligence stratégique développée par les royaumes anciens et les figures historiques du pays.
• L’ingéniosité artisanale et entrepreneuriale, qui se manifeste dans de nombreux secteurs tels que l’agriculture, l’art et le commerce.
• L’esprit de résilience et d’adaptation, qui permet de surmonter les défis et de rebondir face aux obstacles.

7.2. La transmission des savoirs et des compétences : Cette démarche favorise la continuité du savoir et l’accumulation progressive d’expériences, renforçant ainsi l’efficacité des générations successives. Tirer le meilleur de nos gènes implique un processus de transmission efficace, basé sur :

• L’éducation intergénérationnelle, où les anciens partagent leur expertise et leur expérience avec la jeunesse.
• Des programmes de mentorat et d’encadrement, qui permettent aux talents d’être guidés vers des opportunités concrètes.
• La mise en valeur des compétences locales, en créant des espaces d’apprentissage adaptés aux réalités béninoises.

7.3.Encourager l’excellence et l’innovation : L’innovation et l’excellence doivent être perçues comme des piliers du progrès, permettant aux Béninois de maximiser leur potentiel tout en contribuant au développement national. Un pays prospère est celui qui met en place des mécanismes de stimulation de l’excellence, à travers :

• La création de centres de recherche et d’innovation, où les talents peuvent expérimenter et développer des solutions adaptées aux défis locaux.
• La mise en place d’un système de reconnaissance et de valorisation, pour encourager les citoyens à dépasser leurs limites.
• L’intégration des technologies et des savoirs modernes, tout en préservant l’identité culturelle.

7.4. L’importance d’un cadre favorable à l’épanouissement des talents : Un cadre structuré et dynamique permettra aux Béninois de transformer leurs aptitudes en leviers de développement durable. Pour que les compétences béninoises puissent s’exprimer pleinement, il est essentiel de garantir un environnement propice, caractérisé par :

• Une gouvernance stable et transparente, qui inspire confiance et facilite l’investissement dans les talents locaux.
• Des structures adaptées à l’apprentissage et à la pratique, offrant aux citoyens des opportunités concrètes d’évolution.
• Une synergie entre les initiatives publiques et privées, pour un accompagnement

VIII – Les astuces pour maintenir un environnement de créativité

La créativité est l’un des moteurs les plus puissants du progrès. Un environnement propice à l’innovation stimule l’intelligence, favorise la prise d’initiative et permet aux talents béninois de s’épanouir pleinement. Pourtant, pour que la créativité soit un levier efficace du développement, elle doit être entretenue à travers des conditions adaptées et des stratégies bien définies.

8.1.La nécessité d’un cadre stimulant : Un environnement favorable à la créativité repose sur plusieurs éléments clés :

• La liberté d’expression et d’expérimentation, qui encourage les citoyens à tester des idées et à prendre des initiatives sans crainte du jugement ou de l’échec.
• L’accès aux ressources, notamment aux infrastructures, aux outils technologiques et aux réseaux professionnels qui facilitent l’épanouissement des talents.
• Une culture du partage et de la collaboration, où l’échange d’expériences et d’expertises permet de multiplier les opportunités d’innovation.

8.2. Techniques pour encourager l’innovation : Pour maintenir un environnement de créativité, certaines pratiques sont essentielles :

• Établir des espaces dédiés à la création, tels que des incubateurs, des ateliers et des laboratoires d’expérimentation où les idées peuvent prendre forme.
• Favoriser l’interdisciplinarité, en réunissant des experts de différents domaines pour explorer des solutions innovantes.
• Organiser des événements et compétitions, qui stimulent l’esprit créatif et offrent des occasions concrètes de valoriser le talent.
• Mettre en place un système de récompense et de reconnaissance, afin d’encourager les efforts et de motiver les innovateurs à aller plus loin.

8.3. Le rôle de l’éducation et de la formation : Un système éducatif qui valorise la créativité prépare les citoyens à générer des solutions adaptées aux défis contemporains.

Pour cela :

• Les écoles doivent intégrer des méthodes pédagogiques interactives, basées sur la résolution de problèmes et l’expérimentation.
• Les universités et centres de formation doivent promouvoir la recherche et l’entrepreneuriat, pour pousser les jeunes talents à innover.
• Le mentorat et l’accompagnement doivent être renforcés, afin que les nouvelles générations bénéficient de l’expérience des pionniers et bâtisseurs.

8.4. Maintenir une dynamique créative sur le long terme : L’innovation ne doit pas être un phénomène ponctuel, mais un processus évolutif et durable. Pour cela, il faut :

• Encourager l’adaptabilité, en restant ouvert aux nouvelles idées et aux évolutions technologiques.
• Créer des réseaux d’échange, permettant aux innovateurs de se rencontrer, d’apprendre les uns des autres et de collaborer sur des projets d’envergure.
• Renforcer l’ancrage culturel, en alliant modernité et traditions pour proposer des approches authentiques et efficaces.

Tirer le meilleur de nos gènes exige une prise de conscience et une action concrète, où nos habitudes façonnent notre identité et impulsent le changement. Ce processus demande sacrifice et patience, mais il doit être guidé par nos passions et compétences naturelles. L’État peut faciliter cette dynamique, mais la véritable évolution repose sur la responsabilité collective et individuelle, car ce qui compte, c’est ce que nous faisons pour transformer notre potentiel en une force de développement durable.