Capitaine de sa formation au IHF Trophy, Abidjan 2025, l’arrière droite de la sélection cadette féminine du Bénin, Victoire Edah s’ouvre à nous au travers d’un entretien exclusif. Dans cette interview, la portuaire d’ASPAC HBC a levé un coin de voile sur son identité, sa vie sportive et ses ambitions.
Matin Libre : Présentez-vous à nos lecteurs
Edah Victoire : « Moi, c’est Edah Victoire. Je suis née à Cotonou le 19 mars 2008. Originaire de l’ère Adja, je suis handballeuse et capitaine de la sélection nationale Cadette féminine du Bénin. Sur le plan académique, je suis élève en classe de quatrième (4ème) au Collège d’Enseignement Général Le Littoral de Cotonou.»
Quand est-ce que vous avez commencé par jouer au handball ?
« J’ai commencé le handball à l’âge de 12 ans, j’étais en sixième (6ème). En effet, c’est grâce au projet des classes sportives initié par le gouvernement que j’ai pris contact avec le handball. On s’entraîne les mercredis soirs, les vendredis soirs ainsi que les samedis matins. »
Il y a plusieurs disciplines qui composent ce projet, pourquoi le choix du handball ?
« Auparavant, je voyais les gens jouer le handball, c’est une discipline sportive que j’aime beaucoup. Donc, quand c’est venu dans notre établissement, j’ai intégré sa section. »
Quelle est votre main forte, votre position de prédilection et votre parcours dans le monde du handball ?
« Je suis une gauchère et j’évolue dans le couloir droit à la position d’arrière. Depuis un an j’évolue sous les couleurs de l’ASPAC HBC où je joue simultanément pour la sélection junior et celle professionnelle du club. Mais auparavant, j’étais sociétaire de Flowers HBC. »
Vous êtes membre de l’effectif de la sélection cadette féminine qui était à l’IHF Trophy Abidjan 2025, pouvez-vous nous faire le point de l’expédition ?
« En Côte d’Ivoire, ça s’est très bien passé. Bon, arrivé là-bas, on a joué. Au début, c’était difficile, mais on a joué, on a mouillé le maillot, on a pu faire ce qu’on peut. Notre premier match, on a gagné contre Centrafrique. On a joué notre deuxième match, c’est contre la Côte d’Ivoire, la nation hôte qui nous a battu grâce à son public par un différentiel de deux buts. En demi-finale, on était face au Nigeria. Un adversaire très relevé qui nous a gagné. Ce n’était pas facile, mais on a essayé. La bonne note est que nous avons pu ramener la médaille de bronze en battant le Burkina Faso lors du match de la troisième place. »
Lorsque qu’on vous a annoncé que vous seriez la capitaine de l’équipe nationale Cadette. Quel était votre sentiment ?
« J’étais très contente parce qu’au moins une fois, on m’a donné une responsabilité. C’était pas facile, mais j’ai essayé d’assumer cette responsabilité grâce à ma jeune expérience puisque il faut le dire, ça fait déjà trois ans que je suis en sélection. J’avoue que ça a été une très belle expérience. »
Quelles sont vos projections pour l’avenir ?
« J’ai déjà fais trois ans au niveau de la sélection cadette maintenant il faut que je franchisse un nouveau palier afin d’intégrer la catégorie Junior et plutard celle senior. Pour cela je vais continuer par travailler. Mon ambition est de jouer pour des grands clubs à l’extérieur et je vais me mettre au travail pour relever ce défi. Actuellement je suis avec ASPAC HBC, inchallah après ce club je vais retrouver un club à l’extérieur. »
Quels sont vôtre idole dans le handball et dans quel club souhaiteriez vous évoluer ?
« Mon idole c’est un gaucher qui joue au latéral. En effet, c’est le latéral droit du Barcelone handball club, Dika Mem. Le club pour lequel, je souhaite évoluer est bien-sûr le Barcelone. »
Qui est votre premier coach?
« Mon premier coach se nomme Rifcoth Badarou. Je l’ai connu en classe de sixième lors au niveau des classes sportives. Il est chargé d’animer la section handball au niveau des classes sportives dans notre Collège ( CEG Le Littoral). »
Quels sont votre couleur et votre plat préférés ?
« Ma couleur préférée est le Blanc-bleu. La pâte noire accompagnée de la sauce tomate est ma nourriture préférée. Quant à la boisson c’est le cocktail. »
Un mot pour conclure cet entretien
« D’abord, je remercie le président de la fédération et tout son comité parce qu’il nous aident à participer à ces compétitions. Ça nous permet aussi d’acquérir des expériences et faire face à nos limites. D’ailleurs, on sait désormais ce qu’on doit faire : Travailler davantage. Pour finir, je promets que dans l’avenir, si on part encore à ces compétitions, on va remporter. »
Jeraud LANGANFIN GLELE
