Le 8 mars 2025 Journée internationale de la femme vient de tirer sa révérence, laissant le mois de mai 2025 en célébration de la fête des mères, dans l’espoir d’obtention un jour, de la journée internationale de la fille. La femme, oui la femme ! Celle de qui est sorti l’homme selon la pensée africaine contrairement à la pensée occidentale dont la femme serait sortie de l’ablation d’une des côtes de l’homme !!!
Nous sommes dans une société qui se féminise davantage. Tout est mis en place aujourd’hui afin que la femme reste et demeure célibataire : les publicités, les discours, la télévision, les campagnes de féminisme, l’approche genre, les réseaux sociaux et tous les aides et concours mis en place afin que la femme reste et demeure célibataire. C’est pour cette raison aujourd’hui, vous remarquez de plus en plus des femmes qui ont dépassé largement l’âge de se marier et qui sont seules, des femmes qui ont des enfants et qui sont seules, des mères célibataires ! Se marier aujourd’hui en tant que femme semble être un désavantage pour la gent féminine, car la femme munie de son statut de célibataire est un gage pour l’accession à des ressources financières pérennes. Or, dans la pensée africaine, la femme est un gage de développement parce qu’elle est la matrice de l’Education intégrale, qu’elle inculque aux enfants, leviers de développement ! Une femme mariée en Afrique est un bonheur pour le foyer parce que ce foyer repose sur elle qui d’ailleurs sait bien le gérer que quiconque. C’est pour cette raison qu’en Afrique noire, la femme mérite respect et admiration de toute la communauté et de la société toute entière. Car, c’est elle qui est le pouvoir de transmission des principes divins, des lois cosmiques et des valeurs sociétales aux enfants, leviers du développement de toute la Nation. Par contre, dans la société occidentale, la femme qui est seule et célibataire a plus d’avantages que celle qui est mariée et en couple de sorte parfois dans des couples, la femme cache son mari pour se déclarer au gouvernement qu’elle vit seule ; célibataire, bien que le mari soit là. Elle adopte ce comportement uniquement pour avoir des intérêts, parce qu’on est dans une société extra-matérialiste qui favorise la condition d’une femme célibataire plutôt que celle d’une femme mariée. L’occident donne des avantages, mêmes des primes quand la femme est seule et pas avec un homme. Eh bien, elle a tous les avantages pourvu qu’elle soit célibataire ! La femme dans ces conditions, a donc intérêt à ce que son mec se cache parce que quand il se cache, elle a de petits avantages. Donc, l’occident met tous les avantages devant pour faire comprendre à ces femmes là qu’elles seraient mieux seules plutôt que mariées. Et bien : le festival des femmes divorcées se met en branle, le business de la solitude grandit en mode sonore, l’entreprise des applications de rencontres pullule et beaucoup de femmes se retrouvent finalement célibataires dans ces conditions. Ce sont ainsi les dangers de féminisation à outrance aujourd’hui qui malheureusement tend ses tentacules en Afrique noire par mimétisme des vices de l’occident !
Le féminisme a été créé dans le simple but de recevoir beaucoup plus de taxes que prévues parce que toutes les allocations au profit de ces femmes sont assujetties aux taxes et aux impôts. Le féminisme n’a rien à avoir avec la beauté de la femme ni avec l’amour pour la gent féminine encore moins l’amélioration des conditions de la femme. C’est un système dont le but est de faire de l’argent non pas de protéger les femmes comme on leur faire croire ; mais ce qui compte, c’est l’argent. C’est un système basé purement sur le capitaliste avec ses conséquences désastreuses.
Chasser son mari de la maison pour pouvoir bénéficier des allocations de célibat, est une satisfaction dérisoire qui malheureusement met la vie de la femme en danger surtout que ces allocations ne lui permettent mêmes pas de s’offrir une voiture de luxe. De plus, un enfant qui grandit en dehors de la figure paternelle est un véritable danger pour la société. Il y a aujourd’hui beaucoup de jeunes hommes qui sont enfermés et croupissent dans les prisons simplement parce qu’ils n’ont pas eu de repères de père. La maman elle seule ne peut pas être à la fois : maman et papa ! Ce discours : je suis la mère et en même temps le papa est dépassé et n’émeut plus personne ; mais dénote plutôt le témoignage d’une émancipation mal assimilée. Car l’éducation d’un enfant élevé par une mère divorcée est surtout basée sur la douleur et des émotions négatives qui se transforment en reproches, en colères et en des histoires à sens unique. Plutôt qu’une éducation, cela devient un règlement de compte silencieux sur l’enfant. Chaque dispute devient une arme, chaque absence devient un procès et chaque souvenir devient un fardeau sur l’enfant qui grandit avec l’impression que son père est mauvais, que tout est de la faute de son père qui n’a rien fait de bien. A chaque problème, c’est son père qu’on accuse, à chaque difficulté, c’est son irresponsabilité et absentéisme qu’on rappelle et c’est dans ce schéma que l’enfant grandit en haïssant de façon subliminale son père sans comprendre la raison valable. On lui fait porter un boubou qui n’est pas le sien. On lui faire don d’une colère qui n’est pas la sienne, on lui fait tondre de la laine qui n’est pas la sienne. Et par ricochet cet enfant transportera l’image de mauvais père toute sa vie et la projettera sur tous les hommes et les autorités de sa communauté. Mais quand, c’est le père divorcé qui élève un enfant après séparation, il n’utilise pas ses blessures affectives pour salir la mère, son ex épouse. Un père blessé n’enseigne pas la vengeance, un père détruit, ne transpose pas son échec affectif sur son enfant. Il enseigne le respect de la femme même celle avec qui il n’est plus en couple. Si l’enfant lui demande pourquoi il n’est plus en couple avec ta mère, il lui répond qu’entre adultes les histoires sont souvent compliquées, et cela n’a pas marché avec ta mère, mais que sa mère demeure sa mère, elle mérite son respect et son amour entant que son enfant. Jamais le père ne construit son enfant sur la haine, il le construit sur la dignité même quand son cœur est brisé ; même quand il a toutes les raisons de se plaindre, le père enseigne encore la loyauté et sait que la blessure n’est pas une excuse pour salir l’autre, son ex épouse. Et c’est là que tout se joue parce qu’un enfant qui apprend à respecter malgré la douleur est un adulte en devenir qui se soigne sans se détruire.
Dans un cadre général, l’éducation de l’enfant en ce qui concerne la mère divorcée est basée sur les émotions négatives le plus souvent alors l’éducation de l’enfant en ce qui concerne le père divorcé est basée sur la raison. Faisons donc attention aux primes flatteuses d’incitation au célibat des femmes, aux discours policés dits d’émancipation des femmes et au féminisme à outrance afin de redonner la joie à nos filles, à nos femmes et à nos mères. Repensons notre société dans l’imprégnation de nos valeurs africaines de références si nous voulons demain une famille pérenne dans la paix et le bonheur.
Georges Cocou Aristide AZANDE
Président de l’Ecole Universelle de la Spiritualité Appliquée
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