Le 5 mai 2025, l’Afrique toute entière, avec l’appui de l’UNESCO, célèbre la Journée du Patrimoine Mondial Africain, une occasion de mettre en lumière les sites naturels et culturels d’exception du continent, tout en appelant à une mobilisation internationale pour leur protection. Plus qu’une simple commémoration, cette journée instaurée depuis 2015 est un puissant appel à la sauvegarde, à la transmission et à la valorisation des richesses culturelles et naturelles du continent. Avec 96 sites africains inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le continent continue de fasciner par sa diversité culturelle, ses paysages époustouflants, et l’ingéniosité de ses peuples. De la cité historique de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, aux paysages culturels de la région de Konso en Éthiopie, en passant par les palais royaux d’Abomey au Bénin, chaque site raconte une histoire unique. Cette année, la célébration est placée sous le thème :
« Héritage africain : racines de résilience et ponts vers l’avenir ». Un thème fort : « Solidarité pour la restitution et la restauration » L’édition 2025 s’inscrit dans une dynamique élargie, avec la Semaine Africaine de l’UNESCO du 19 au 21 mai autour du thème : « Solidarité mondiale pour la restitution et la restauration du patrimoine africain par la culture, l’éducation et les sciences ». Ce thème résonne avec les débats actuels sur la restitution des biens culturels africains encore conservés dans des musées européens. Il rappelle aussi la nécessité d’investir dans la formation des professionnels du patrimoine et l’implication des communautés locales dans les efforts de conservation.
Le Bénin, un acteur dynamique de la valorisation patrimoniale
Le Bénin a saisi cette opportunité pour mettre en lumière les efforts déployés ces dernières années pour restituer, restaurer et revaloriser son patrimoine culturel. Les actions emblématiques telles que la restitution des trésors royaux d’Abomey par la France, la construction du Musée de l’Épopée des Amazones et des Rois du Danxomè, et les multiples programmes éducatifs autour de la culture endogène, font du pays un modèle de référence sur la scène africaine. Le Bénin, engagé depuis plusieurs années dans la revalorisation de son patrimoine culturel, poursuit la construction de musées modernes, le soutien aux créateurs et chercheurs, et la valorisation des sites historiques comme Ouidah, Porto-Novo ou encore Nikki.
Sources : Culturama
