A quelques jours du début du championnat d’Afrique des nations de wushu, prévu du 1er au 6 mai 2025 en Egypte, l’équipe nationale béninoise est fin prête à livrer une bataille acharnée pour décrocher des titres continentaux. Quinze athlètes, répartis entre les disciplines de Sanda et de Taolu, affûtent leurs armes dans le cadre d’une préparation intensive.
Sous la direction de Mathieu Djissou pour le Sanda et Fabrice Noudofinin pour le Taolu, les athlètes béninois ont multiplié les séances techniques et physiques, entre entraînements sur terrain et à la plage. Le moral est au beau fixe, et la détermination est palpable. « Nos combattants sont affûtés et prêts. Ils sont déterminés à ramener l’or », déclare un Mathieu Djissou visiblement confiant. Du côté de la section Taolu, Fabrice Noudofinin souligne l’impact des récentes intensifications des entraînements dans un centre spécialisé. « Le niveau de l’équipe est en nette progression, et nos athlètes sont désormais à la hauteur de la compétition », ajoute-t-il. David Ataï Guédègbé, trésorier général de la Fédération béninoise de Wushu, met en avant l’implication des autorités sportives et le soutien institutionnel dont bénéficie l’équipe. « Grâce à l’appui du ministre des Sports et du président de la Fédération, nous avons pu organiser une préparation à l’étranger avant le championnat. Cette phase à l’international permet à nos athlètes de se perfectionner et d’être prêts pour la compétition », précise-t-il. L’objectif du Bénin est de ne pas se contenter de participer, mais défendre fièrement les couleurs nationales et revenir avec des médailles. Malgré les contraintes logistiques et budgétaires, les athlètes béninois, soutenus par une préparation rigoureuse et une volonté sans faille, sont déterminés à marquer de leur empreinte le championnat d’Afrique 2025. Une chose est certaine, les regards seront tournés vers les tatamis égyptiens.
M.M.