Selon l’Echo de l’Histoire, « Il était le premier Latino à s’assoir sur le trône de St Pierre et à assumer ses responsabilités jusqu’à sa mort. Né en 1936 à Buenos Aires en Argentine, Jorge Mario Bergolio est issu d’une famille d’immigrés italiens. A 22 ans, il entre chez les jésuites et devient puis archevêque de Buenos Aires. En 2001, il est fait cardinal par le Pape Jean Paul II.
En 2013, le pape Benoît XVI décide de démissionner ainsi à l’issue du conclave, Bergolio est élu Pape sous le nom de François. Il devenait ainsi le premier Pape Latino-Américain, le premier jésuite et le premier non Européen depuis plus de 1200 ans. Dès le début de son pontificat, François adopte une approche humble et pastorale, mettant l’accent sur la miséricorde, la justice sociale et la protection de l’environnement. Il condamne les abus dans l’église et met en place des mesures pour les prévenir. Il soutient les migrants et les refugiés appelant à une plus grande solidarité internationale. Il encourage la protection de la planète en ouvrant la porte aux unions civiles et pour les couples de mêmes sexes tout en maintenant la doctrine traditionnelle sur le mariage. Il met en place une église plus synodale impliquant davantage les laïques dans la prise de décision. Son style simple et accessible ainsi que ses prises de position progressistes, suscitent à la fois admiration et critiques au sein de l’église. Ces dernières années, le Pape François a connu plusieurs problèmes de santé. Notamment des infections respiratoires et une opération du colon. A cet effet, il est hospitalisé pour une double pneumonie. Et bien qu’il ait brièvement repris ses fonctions, sa santé reste fragile. Le 20 avril, il apparait en public pour célébrer Pâques. Affaibli, il s’éteint paisiblement le lendemain à l’âge de 88 ans à la suite d’un pontificat de 12 années. Il laisse derrière lui un héritage de compassion d’engagement envers les plus vulnérables. Et de volonté de reformer l’église et de la rendre plus proche des réalités du monde contemporain. Son pontificat restera marqué par une quête incessante de justice, de paix et de fraternité».
Teddy GANDIGBE
