Alors que l’ancien Chef d’arrondissement de Glo-Djigbé a été sanctionné par son parti à Abomey-Calavi, Victor Topanou, cadre de l’Union progressiste le Renouveau (Up-R), a surpris en désavouant sa formation politique et ses dirigeants.

L’Up-R tolère-t-elle les divergences d’opinion ? Cela semble être une préoccupation croissante au sein du parti, surtout après la suspension de Gilbert Sètondji Boco, chef d’arrondissement de Glo-Djigbé, par le Maire Angelo Ahouandjinou. Ce dernier reproche à Boco d’avoir critiqué les actions du gouvernement, ce qui est considéré comme un « manquement grave à l’obligation de réserve ». Malgré les critiques de cette décision, le parti a maintenu sa position en nommant une nouvelle Cheffe d’arrondissement. La réaction inattendue de Victor Topanou, député et cadre éminent de l’Up-R, a étonné beaucoup de gens. Dans un entretien relayé sur les réseaux sociaux, il a qualifié la sanction d’injuste, affirmant que les reproches faits au mis en cause relevaient d’un délit d’opinion et qu’il n’avait commis aucune faute administrative. Il a également exprimé son regret de ne pas avoir été écouté dans cette affaire, évoquant une « machine infernale » en action.

 Un os dans la gorge de Djogbénou

Dans un contexte de tensions politiques au sein de l’Up-R, Victor Topanou a, par cette sortie solitaire, désavoué sa formation politique et ses dirigeants. Cette prise de position audacieuse soulève un débat sur l’autorité et la discipline interne du parti, plaçant Topanou dans une situation délicate et suscitant des interrogations sur ses motivations. Pourquoi a-t-il choisi de critiquer ses dirigeants à ce moment précis ? Cela pourrait-il indiquer une fracture croissante au sein de l’Up-R, mettant en lumière des tensions entre les cadres, les militants et les instances dirigeantes, souvent perçues comme agissant de manière arbitraire ? Cette situation soulève des questions sur la direction et l’identité de l’Union Progressiste le Renouveau, d’autant plus que d’autres membres, comme Christelle Houndonougbo, ont été suspendus. Bien que rien n’ait été soulevé contre Topanou jusqu’à présent, il n’est pas illusoire de croire que cette inaction curieuse du parti place l’enseignant à l’université, au-dessus de beaucoup de cadres, qui n’oseraient point faire autant.

 J.G

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