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Assemblée générale du Programme de politiques de transport en Afrique: José Tonato pour un transport décarbonisé et digitalisé

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Démarrés, lundi 24 mars au Palais de Congrès à Cotonou, les travaux de l’Assemblée annuelle 2025 du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) ont été lancés hier, mercredi 26 mars 2025, par le Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du développement durable, José Didier Tonato. L’événement rassemble plus de 250 participants dont 9 ministres des transports, des hauts fonctionnaires des institutions régionales et continentales, des partenaires au développement et experts en transport.

Du 24 au 27 mars 2025, les 42 pays membres du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) sont à Cotonou dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de cette organisation panafricaine. Placé sous le thème : « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique : Améliorer les capacités institutionnelles grâce à la collaboration régionale », l’événement, qui réunit les acteurs majeurs du secteur des transports, vise à repenser les politiques et stratégies pour un système de transport plus efficace, sûr et durable en Afrique.

Souhaitant la bienvenue à ses illustres invités dans la belle cité de Cotonou, le Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du développement durable, José Didier Tonato, a laissé entendre que c’est un honneur pour le Bénin d’accueillir l’édition 2025 de l’Assemblée Générale du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP). A ses dires, le développement exige que le transport soit pensé pour être performant, efficace, efficient, inclusif et résilient aux chocs exogènes. Cependant, observe-t-il, de nombreux défis restent à relever, notamment la connectivité entre les pays, les pôles et les éléments de production par les infrastructures de transport, principalement la route, la maîtrise de la croissance rapide du trafic, en particulier le trafic motorisé qui doit être pensé pour atténuer ses effets sur la pollution et la sécurité routière.

Fondé en 1987 pour apporter des réponses à l’état déplorable des réseaux routiers en Afrique, le SSATP s’est doté d’un plan qui, aux dires du Ministre José Didier Tonato, envisage, à l’horizon 2026, la décarbonisation et la digitalisation du secteur des transports en Afrique par la connectivité régionale et l’intégration économique réussie, une mobilité et une accessibilité urbaine durable, une sécurité routière efficace et une gestion efficiente des actifs routiers.

Aux dires de José Didier Tonato, l’enjeu de l’Assemblée Générale 2025 est de démontrer que la gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique est une problématique concrète et pragmatique qui propose des solutions pour améliorer les capacités institutionnelles des citoyens, encourager la collaboration régionale, le partage des connaissances générées par le DP4, l’examen des avancées et la définition des priorités pour la réalisation effective de la problématique principale qu’est la décarbonisation et la digitalisation du transport.

La conférence de presse

Après le lancement, une conférence de presse a permis au Ministre José Didier Tonato et ses hôtes de répondre aux préoccupations des journalistes. A cette occasion, José Didier Tonato rassure que le programme de transport fluvial électrique dans le Grand Nokoué est toujours d’actualité, de même que le programme de transport urbain de masse.

Pour Lydie Ehouman, Economiste transport en chef à la Banque africaine de développement, le SSATP est un partenariat pour créer des stratégies en tenant compte des leçons apprises, des expériences hors du continent et aussi dans le continent. Donc, le SSATP apporte beaucoup en termes de stratégie, de conception de projets de transport. « Pour le cas du Bénin, par exemple, nous avons identifié, dans le cadre de l’autoroute Abidjan-Lagos, le projet la Zone industrielle économique de Glo-Djigbé. Donc, c’est de voir comment est-ce qu’on peut raccorder Glo-Djigbé à l’infrastructure, comment est-ce qu’on peut vraiment vendre ce projet et puis voir quels sont les projets d’infrastructure pour améliorer, permettre une meilleure production, un meilleur niveau de production au niveau de Glo-Djigbé », a-t-elle laissé entendre.

Ont également pris part à cette conférence de presse, Mustapha Benmaamar, Responsable du SSATP, Jean François Marteau, Responsable des transports à la Banque mondiale, Sergio Oliete Josa, Chef d’unité Transport et développement urbain, Robert Lisinge, Directeur de la technologie, de l’innovation, de la connectivité et du développement de l’infrastructure.

Bertrand HOUANHO

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