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Crise au Conseil national des supporters du Bénin: Léopold Houankoun dans le déni

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(Les élections, seule alternative !)

Mal compréhension ou Crise ou encore malaise. Si l’un de ces mots n’est pas le mal qui gangrène la bonne ambiance dans la famille des supporters du Bénin, un autre d’entre eux sera le facteur X qui déstabilise la cohésion sociale dans cette maison jadis unie et soudée. Face au factuel, l’humilité s’impose. Même si certains esprits retords continuent mordicus de soutenir que le Conseil National des Supporters du Bénin (CNS-B) se porte à merveille, les échos qui sortent de cet empire confirment le diagnostic de la présence à échelle évolutive d’une crise. C’est une évidence que le CNS-B est en crise.

Finie la délation !  Le ver est dans le fruit. La crise au Conseil National des Supporters du Bénin (CNS-B) a atteint un point critique, marqué par des tensions internes et une perte de confiance entre ses membres. Le malaise est principalement dû à des querelles intestines et à une méfiance généralisée au sein de l’équipe dirigeante, une absence de leadership efficace. Une salve de germes affectant ainsi la cohésion des supporters séparés en deux camps, chacun rigide sur sa position.

Le pouvoir quand tu nous tiens !

A l’origine. Le non respect de la parole donnée du Président Léopold HOUANKOUN (promesse de passer le témoin à la fin de son mandat en cours, Ndlr).

Dans la quête effrénée du pouvoir, l’actuel président dont le mandat bat de l’aile a perdu le contrôle d’une troupe qu’il tient tout de même depuis neuf ans  d’existence de cette structure. Si pour s’accrocher au bifteck tel un gecko il s’est dédit, il a aussi bafoué de plain pied certains codes de vivre ensemble, à en croire ses vis-à-vis. Non content de ramer à contre-courant, il (Léopold HOUANKOUN) s’est mis à dos ses anciens soutiens. Porté par une minorité, le président n’a de cesse de multiplier les sorties de route, attisant les foyers de tension. Après neuf années d’existence, le CNS-B est face au sempiternel problème de l’alternance. Un virus tout de même dévastateur.

Mais quand vint la fin…

Tout s’écroule !  Toutes les mesures arpentées pour une sortie de crise semblent ne pas répondre aux aspirations de l’ancien maire d’Agbangnizoun. Boycottant la réunion cruciale avec le Préfet du Littoral Alain Sourou OROUNLA ( le 26 février 2025), le président du CNS-B, Léopold Houankoun, a exacerbé la situation au point où tous ceux qui suivent de très près cette situation s’interrogent sur la dynamique qui gouverne l’opérateur géomètre. Une fuite en avant dira-t-on, mais surtout un manquement sans ménagement à l’autorité que, son camp a pourtant saisi pour le dégel de la situation. Son appréhension et la prise en adversité du comité de suivi installé par le Préfet en disent long. Insatisfait des résolutions issues de la rencontre de médiation entre le CNS-B et le comité exécutif de Fédération béninoise de football (FBF) l’homme qui désire finir son mandat (juillet 2026) n’a posé aucun acte allant dans le sens de la décrispation. Le comble, c’était ce mardi 18 mars 2025 en face du Ministre des sports, saisi par ses propres soins. Le Ministre Benoît Dato ayant eu vent d’une crise qui secoue le CNS-B a fait appel à tout le comité exécutif du Conseil pour en prendre connaissance. Conscient de la place qu’occupe le CNS-B dans l’appareil sportif béninois, le Ministre Benoît Dato a sorti l’artillerie lourde en conviant tout son cabinet à cette assise. Las ! L’entrevue n’a duré que quinze petites minutes car pour le premier responsable du Conseil National des Supporters du Bénin, la maison se porte  bien. D’un air déçu et d’un ton « ironique », le patron des sports, tout en rappelant à ses invités qu’ils ne sont nullement « indispensables », les congédia sur ces mots : « je respecte l’autorité (faisant allusion au déni du président). Il n’y a pas crise dites-vous monsieur le Président, mais vous êtes allez à la préfecture, à la FBF. Comme vous jugez que je ne suis pas capable de vous apporter une solution alors vous pouvez disposer ».

 Cette énième et monumentale sortie de piste du président du CNS-B, est non seulement l’expression d’un mépris de toute tentative de résolution, mais aussi, un acte de trop qui scelle définitivement son sort et trace le chemin à suivre.

Veinards…

La sérénité du bord d’en face du Conseil National des Supporters du Bénin reste intacte et se bonifie au fil des étapes. « En plus d’être dans la vérité, loin des attaques de personne, rien ne nous ébranle » déclare un membre du groupe majoritaire opposé au président. Vernis à chaque étape, ils irritent leur vis-à-vis à tel enseigne que les sigisbées du président en exercice tapent à toutes les portes pour permettre à leur nautonier de s’éterniser au gouvernail. Hélas !  Comme un pivert aux tectrices perméables, ils sont humectés par la pluie qu’ils ont appelée de tous leurs vœux. De la préfecture du Littoral en passant par la Fédération béninoise de football jusqu’au ministère de tutelle, les revers s’alignent et vont grandissant pour le président et ses alliés de circonstance.

Loin de s’imaginer les différentes stratégies mises en branle par les aficionados du président, tout ce cirque nous renvoie d’une part à la politique machiavélique de diviser pour régner, et d’autre part à l’après moi c’est le déluge. Mais, c’est sans compter avec la nature qui transforme chaque front ouvert, chaque entreprise de blocage en opportunité pour le camp d’en face prête pour les élections.

La der…

Grâce aux esprits éveillés et éclairés de certains fils du Bénin, les Guépards pourront compter à nouveau sur un douzième homme uni et départi de toutes colorations d’hypocrisie. En effet, dans les prochains jours, la synergie d’action et la complicité qui caractérisent la famille des Supporters du Bénin referont surface.

Mais à une seule condition : organiser les élections. C’est le moment plus que jamais de huiler la machine afin d’aboutir à la mise en place d’un bureau statutaire de cette structure. La seule alternative pour conjuguer au passé cette crise qu’affectionnent bien de gens  mais qui dessert le pays. Seules les élections ramèneront la paix dans cette arène où la division, les coups bas, les agressions verbales, etc. ont pris le pouvoir.

Et désormais qu’il sera indéniable et irréversible la tenue des élections, les uns trouveront judicieux de se concentrer sur les stratégies à mettre en place pour garder leur fauteuil que d’augmenter la côte de leurs challengers sereins et qui draine sans l’ombre d’un doute une majorité engagée pour l’alternance, la fin d’un règne, et le début d’une nouvelle dynamique.

Jeraud LANGANFIN GLELE

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