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Formation Licence B CAF 2025: La journée d’intégration fait

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Tout savoir avec le DTN Adolphe Ogouyon, Olufadé Adékanmi, Ancien international togolais et Michael Poté

À la direction technique nationale de la Fédération Béninoise de Football (FBF), les lignes bougent. Après plusieurs années de disettes, la formation des formateurs a repris de plus belles dans la maison du football béninois.

Ce jeudi 6 Mars 2025, au centre d’excellence de Missérété a eu lieu la journée d’intégration pour la formation Licence B CAF 2025. Vingt-quatre (24) anciens internationaux ou entraîneurs titulaires d’une Licence C participeront à cette session de formation Licence B CAF 2025 qui il faut noter est une session spéciale. Adolphe Ogouyon, Directeur Technique National de la FBF, donne toutes les informations sur cette première session de formation Licence B CAF de l’année 2025. Certains participants dont Olufadé Adékanmi, Ancien international togolais et Michael Poté, Ancien international béninois ont aussi donné leurs impressions après la journée d’intégration.

Adolphe Ogouyon, Directeur Technique National de la FBF

Qu’est-ce qu’on peut comprendre de la formation en cours ?

« Nous sommes ici à Missérété sur les installations de la fédération où nous développons nos activités au niveau de la direction technique nationale que ce soit pour le développement des talents et aussi pour le développement des entraîneurs et là précisément, nous sommes aujourd’hui sur  la journée d’intégration en vue de démarrer une licence B de la CAF. Vous savez, déjà on a toutes les autorisations. On est maintenant dans les conventions de coaching de la CAF tout au moins au niveau B, ce qui très bien déjà, on espère que la prochaine étape ce sera la A.  D’ailleurs, on y travaille. La journée d’intégration d’aujourd’hui est un peu spéciale puisque pour l’année dernière la journée d’intégration c’était pour faire le tri définitif puisque tous les candidats nous ne les connaissions pas vraiment alors que celle de cette année, ce sont des candidats que nous avons présélectionnés dans un premier temps et envoyé à la CAF dans un deuxième temps qui elle a pris la décision finale de candidats retenus. »

Pourquoi ce processus ?

« D’abord dans un premier temps, ils sont tous titulaires d’une licence C. Mais étant donné que nous n’avons encore les délais de deux ans pour qu’ils puissent participer à une licence B, on a demandé une autorisation spéciale, une dérogation que la CAF nous a accordé. Pourquoi on a fait une dérogation ? C’est parceque là si vous voyez bien vous avez des anciens internationaux. Certains ont fait une phase finale de CAN d’autres pas mais ils ont l’étiquette d’ancien international et aussi il en a d’autres qui ont joué au plus haut niveau ici au Bénin et puis des entraîneurs qui ont eu des résultats probants ici sur le sol béninois soit avec des équipes de clubs de ligue pro ou avec de équipes nationales.  On est dans le gratin en terme de vécu de footballeurs ou d’entraîneurs de football.  C’est pour ça que la journée d’intégration était déjà une sorte d’émulation entre les stagiaires plutôt qu’une forme de sélection. Les deux niveaux de sélections ayant été déjà réalisés, l’un par la DTN au Bénin, et le deuxième par la CAF. »

Est-ce qu’on a rien que des locaux dans cet effectif ?

« On a des locaux mais pour aider nos amis togolais, on en a accepté deux et ces deux là sont d’abord des internationaux togolais et de plus Ils ont déjà une licence B à l’étranger avec d’autres confédérations. Et comme nous l’avons fait pour notre frère et compatriote, Moussa Latoundji qui était titulaire d’une licence B UEFA, la CAF exige que pour intégrer le système de la CAF, il faut repasser le diplôme au niveau où on est, c’est-à-dire en occurrence, ces deux candidats ont déjà le niveau B, l’un de l’UEFA et l’autre de l’AFC et donc forcément c’est juste pour qu’ils puissent entrer dans le système. N’oublions pas non plus que certains pays nous ont aidé tel que le Mali pour notre compatriote Mathias Déguénon où il a passé sa licence C et aussi pour notre frère Urbain Honfo avec la Côte d’Ivoire où il a passé sa licence B et que c’est aussi accepté au niveau de la CAF que les fédérations puissent s’aider dès l’instant où il n’y a pas le diplôme qui est dispensé sur leur sol. »

Olufadé Adékanmi, Ancien international togolais

« C’est vrai que aujourd’hui, j’ai le diplôme l’UEFA mais comme en Afrique il y a beaucoup de choses qui ont changé aujourd’hui, On a besoin de diplôme CAF pour pouvoir exercer dans des clubs et des équipes nationales. Quand j’ai eu l’écho qu’il y a le Bénin qui organise la formation pour la licence B CAF directement j’ai contacté ma fédération qui a pris contact avec la fédération béninoise de football. La fédération Togolaise de football a demandé si elle peut trouver deux places pour  ces compatriotes dans la formation. Une demande acceptée visiblement par la FBF. D’ailleurs c’est ça qui justifie la presodeque Djimon Lahoudé et moi  ici pour suivre la formation. Je suis très content que le Bénin nous a accepté. Cela prouve que nous sommes des pays frères et tout ceci entre dans la bonne collaboration entre le Togo et le Bénin. La journée d’intégration s’est très bien passée. L’intégration a été très facile pour Djimon et moi car les entraîneurs beninois nous ont bien accueilli. »

Michael Poté, Ancien international béninois

« Effectivement j’ai eu mon expérience de Coach en Europe. Directement après ma carrière, ça  a été très rapide, je n’ai pas eu le temps de me préparer. J’ai commencé à faire mes diplômes là-bas et puis j’ai pris la décision tout simplement en accord aussi avec le club parce que ce n’est pas trop dans ma conviction de comment manager une équipe. Mais c’est peut-être un peu trop tôt pour moi sur certaines choses donc je ne voulais pas forcer. Donc j’ai préféré venir chez moi dans mon pays mieux en Afrique il y a les lois qui ont changé donc il faut qu’on ait un diplôme sur le continent pour officier sur les bancs des clubs et des équipes nationales donc c’est pour ça que sans aucune hésitation, j’ai décidé de passer mon diplôme ici dans mon pays. J’ai le plaisir de retrouver  les anciens, les grands frères, petits frères, des encadreurs, des formateurs. On m’a appelé il y a longtemps, il faut que je vienne et aujourd’hui c’est naturellement que je suis venu continuer mon apprentissage dans ce métier. Ce qui est bien c’est un atout à plusieurs portes pas que au coaching donc c’est le but. »

Jeraud LANGANFIN GLELE

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